Des hausses de salaire de 4,5% en moyenne
Des hausses de salaire certes, mais moins fortes qu'espéré : c'est le bilan contrasté d'une étude réalisée par Alixio publiée par Les Échos. En moyenne, les salariés non-cadres peuvent s'attendre à une augmentation de leur rémunération de 3,6% en moyenne, alors que la revalorisation avait été de 3,4% en 2022. Pour les cadres, la hausse sera de 2,5%, au lieu de 2,7% l'an dernier. Les hausses individuelles seront de 3,2%, soit 0,2 points de moins qu'en 2022.
Globalement, les directions des ressources humaines et les responsables de rémunération interrogés par la société de conseil RH prévoient une hausse des salaires de 4,5%. Sur le papier, ces augmentations sont encourageantes pour le pouvoir d'achat de l'ensemble des salariés. Mais elles demeurent toujours en-deçà du niveau de l'inflation (5,6% en mars sur un an, selon l'Insee). Et puis les employeurs voulaient se montrer plus généreux en fin d'année dernière.
Globalement, les directions des ressources humaines et les responsables de rémunération interrogés par la société de conseil RH prévoient une hausse des salaires de 4,5%. Sur le papier, ces augmentations sont encourageantes pour le pouvoir d'achat de l'ensemble des salariés. Mais elles demeurent toujours en-deçà du niveau de l'inflation (5,6% en mars sur un an, selon l'Insee). Et puis les employeurs voulaient se montrer plus généreux en fin d'année dernière.
Les entreprises plus réticentes
En décembre 2022, une même enquête indiquait que 95% d'entre eux voulaient augmenter les rémunérations de plus de 3% en 2023. Ils ne sont désormais plus que 57%. 65% des entreprises anticipaient des augmentations comprises entre 3% et 6% : finalement, elles ne sont plus qu'un tiers environ. Sans nul doute, ce sera une déception pour les travailleurs qui s'attendaient à voir leur feuille de salaire bondir cette année. Néanmoins, Alixio relève deux tendances intéressantes.
La première, c'est que les entreprises qui font face à une pénurie de main d'œuvre peuvent faire des efforts pour les salaires des nouvelles recrues. Et deuxièmement, 3 entreprises sur 10 prévoient le versement de la prime de partage de la valeur cette année, ce qui représente en moyenne 1.000 euros (un chiffre en hausse par rapport à l'an dernier).
La première, c'est que les entreprises qui font face à une pénurie de main d'œuvre peuvent faire des efforts pour les salaires des nouvelles recrues. Et deuxièmement, 3 entreprises sur 10 prévoient le versement de la prime de partage de la valeur cette année, ce qui représente en moyenne 1.000 euros (un chiffre en hausse par rapport à l'an dernier).