Emmanuel Macron veut attirer les entrepreneurs innovants




Le 18 Juin 2017, par Aurélien Delacroix

Faire de la France une « start-up nation », c'était une des promesses du candidat Emmanuel Macron. Maintenant que l'ex-ministre de l'Économie est devenu président de la République, il a mis des actes derrière les mots.


C'est à l'occasion du salon Viva Technology, qui s'est tenu à Paris cette semaine, que le locataire de l'Élysée a décliné sa vision de la nation « start-up » qu'il appelle de ses vœux. Il convient tout d'abord de changer les mentalités : l'échec n'est pas un drame, au contraire, il nourrit l'expérience de l'entrepreneur, et il doit lui permettre de rebondir. 

En France, on aime l'entrepreneur, a déclaré Emmanuel Macron, mais « à condition qu’il ne réussisse pas trop bien ou sinon on le jalouse, on le stigmatise et à la fin on le fiscalise et là, c’est terminé ». Parmi les mesures qu'il veut mettre en place, on trouve la fin de l'ISF dans la prochaine loi de finances programmée cet automne pour ceux qui investissent dans des entreprises hors immobilier, un prélèvement forfaitaire (30%) sur le capital afin de « faire vivre notre système tout en restant attractif », création d'un fonds pour l'innovation doté de 10 milliards d'euros.

Pour attirer les entrepreneurs innovants du monde entier, un visa de travail de quatre ans, le « French tech visa », leur sera proposé. Plus près des Français, Emmanuel Macron veut également que toutes les procédures administratives puissent être réalisées en ligne d'ici la fin de son quinquennat, en 2022.