En Australie, un nouveau permis pour les bolides des routes




Le 21 Aout 2023, par La rédaction

En Australie, un État a introduit un permis spécial pour les conducteurs de véhicules très puissants. Cette décision, qui fait suite à un tragique accident survenu en 2019, entrera en vigueur le 1er décembre 2024. Elle concerne 270 conducteurs et inclut des sanctions plus sévères.


Un nouveau permis pour les supercars

En réaction à un accident mortel impliquant une Lamborghini Huracan en 2019, l'État d'Australie-Méridionale a adopté une loi exigeant un permis spécial pour conduire des véhicules à ultra haute puissance (UHPV). Ce permis, appelé « Classe U », concernera les conducteurs de voitures avec un rapport poids-puissance de 375 chevaux pour 1.000 kg ou plus. 

Au total, 270 conducteurs devront obtenir cette nouvelle classification à travers une formation en ligne, actuellement en cours de développement. Les modèles concernés incluent des voitures sportives telles que la Lamborghini Huracan et la Ferrari 458 Speciale. La loi prévoit également de nouvelles sanctions pour ceux qui activent le mode sport ou désactivent des aides à la conduite sur des routes ouvertes. L'amende pour ces infractions sera de 5.000 dollars australiens (environ 3.000 euros). 

Durcissement des sanctions et mesures de sécurité renforcées

Outre le permis spécial, la nouvelle législation australienne inclut des mesures de sécurité supplémentaires et un durcissement des sanctions. La peine maximale pour une conduite dangereuse ayant entraîné la mort ou des blessures graves passera de un à cinq ans de prison. Si le conducteur est sous l'influence d'alcool ou de stupéfiants, ou s'il conduit un UHPV sans autorisation, la peine peut s'élever à sept ans de prison.

De plus, le gouvernement a intégré des mesures pour empêcher la désactivation de systèmes d'assistance automatisés dans les véhicules de performance. Cela assure que des fonctionnalités de sécurité comme l'anti-blocage des freins, le freinage d'urgence automatisé, le contrôle de la stabilité électronique et le contrôle de traction restent opérationnels en tout temps. Cette réponse législative à la puissance croissante et au potentiel de danger des voitures modernes pourrait servir de modèle pour d'autres juridictions à l'avenir.