Europe : Facebook autorisé à avaler WhatsApp




Le 3 Octobre 2014, par Aurélien Delacroix

L'affaire avait fait grand bruit en février : Mark Zuckerberg annonçait avec pertes et fracas avoir racheté l'application de messagerie instantanée WhatsApp pour la modique somme de 19 milliards de dollars (15 milliards d'euros).


(c) Shutterstock/EconomieMatin
Une somme folle pour une « simple » application développée par une poignée de programmeurs. Mais WhatsApp est la promesse de lendemains qui chantent : très utilisée sur les marchés émergents, elle permet à plus de 500 millions d'utilisateurs dans le monde de communiquer sans chichis, d'une manière simple et efficace. Et c'est sans doute ce qui fait la richesse de WhatsApp (et qui a contribué à positionner ainsi la somme qu'a déboursé le fondateur de Facebook). Même s'il faudra déployer des trésors de filouterie pour intégrer de la publicité dans le logiciel : les créateurs de WhatsApp ont toujours rejeté les bandeaux de pub.
 
Quoi qu'il en soit, Facebook a maintenant les mains libres pour faire ce qu'il veut de WhatsApp : après le feu vert des autorités américaines, le deal a été autorisé par la Commission européenne, gardienne d'une saine concurrence sur le vieux continent. L'enquête a en effet montré que « l'entité fusionnée continuerait d'être confrontée à une concurrence suffisante ». Le secteur de la messagerie instantanée est effectivement très concurrentiel, et du jour au lendemain les utilisateurs peuvent basculer sur une autre application.