(c) Shutterstock/EconomieMatin
Cette ouverture à la concurrence aura des répercussions très importantes pour les consommateurs, mais aussi pour les producteurs. Il faudra s’attendre à une certaine volatilité des prix ainsi qu’à une consolidation des acteurs : en France notamment, les géants du secteur (Danone et Lactalis) vont très certainement jouer des coudes pour acheter des concurrents afin de renforcer leurs positions de champions européens et mondiaux des produits laitiers.
C’est évidemment plus inquiétant pour les plus petits producteurs, qui seront à la merci des prédateurs. Pour eux, la Commission européenne va mettre en place des garde-fous comme des aides rurales pour la production des vaches de montagne, un système de crédits pour les éleveurs avec la Banque européenne d’investissement, ou encore un Observatoire du secteur laitier pour repérer les abus.
Si la France, premier pays agricole européen, a peu apprécié la manœuvre, d’autres pays comme la Grande-Bretagne, l’Allemagne ou l’Europe du Nord se frottent eux les mains. Leur outil industriel de production est calibré pour inonder les marchés de leurs produits aux goûts uniformisés, et ils comptent bien s’attaquer au reste du monde — notamment en Asie où la demande est forte.
C’est évidemment plus inquiétant pour les plus petits producteurs, qui seront à la merci des prédateurs. Pour eux, la Commission européenne va mettre en place des garde-fous comme des aides rurales pour la production des vaches de montagne, un système de crédits pour les éleveurs avec la Banque européenne d’investissement, ou encore un Observatoire du secteur laitier pour repérer les abus.
Si la France, premier pays agricole européen, a peu apprécié la manœuvre, d’autres pays comme la Grande-Bretagne, l’Allemagne ou l’Europe du Nord se frottent eux les mains. Leur outil industriel de production est calibré pour inonder les marchés de leurs produits aux goûts uniformisés, et ils comptent bien s’attaquer au reste du monde — notamment en Asie où la demande est forte.