Facebook : Avec Slingshot Mark Zuckerberg veut concurrencer Snapchat




Le 18 Juin 2014, par

Le fait que Facebook veuille concurrencer l’application à succès SnapChat n’est pas une nouveauté. Non seulement le réseau social de Mark Zuckerberg avait déjà tenté, sans succès, de mettre la main sur l’application permettant le partage de photos, mais depuis quelques semaines les rumeurs couraient sur un lancement à court terme de la nouvelle application de Facebook, Slingshot. C’est désormais chose faite.


cc/Flickr/marcopako
Le lancement n’a pour l’instant été fait qu’aux Etats-Unis, là où SnapChat a rencontré le plus de succès. Slingshot est disponible comme application pour Android et iOS sur les divers « store » gratuitement. Malgré tout, quelques différences existent entre SnapChat et Slingshot, et c’est sur ce point que tout se joue pour Facebook.
 
Le principe de Snapchat est conservé : les utilisateurs s’échangent des photos qui s’autodétruisent par la suite. Slingshot devrait, par ailleurs, avoir appris des erreurs de SnapChat critiqué pour des questions de confidentialité ; des applications tierces permettaient d’enregistrer les photos partagées entraînant des problèmes de vie privée ce qui a alerté l’autorité américaine du secteur et condamné SnapChat a être sous surveillance pendant des années.
 
Mais là où Slingshot se différencie, c’est au niveau de l’interaction entre les utilisateurs. Dans l’application créée par les laboratoires de Facebook, pour visualiser le contenu qu’on nous a envoyé il faut envoyer un contenu en retour. Ainsi, le nombre de partages est doublé. De plus, un texte et quelques ajouts graphiques sont possibles. Une fois visualisé, ce contenu disparaît automatiquement.
 
Facebook mise gros sur Slingshot non seulement pour concurrencer SnapChat mais pour relancer son application mobile et, surtout, pour améliorer le taux d’utilisation du mobile. La publicité pour mobile devient de plus en plus importante dans le monde, c’est donc une part importante du chiffre d’affaires du réseau social qui est en jeu.
 
Néanmoins, la nécessité d’envoyer du contenu en retour pour consulter le contenu reçu pourrait rapidement « lasser » les utilisateurs.
 


Après son diplôme de Master en Philosophie du Langage, Paolo Garoscio a décidé de se tourner… En savoir plus sur cet auteur