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Dans le détail, Volkswagen est à la manœuvre : le groupe allemand, en particulier son actionnaire principal Ferdinand Piëch, chercherait à racheter son concurrent italo-américain. Les familles Elkann et Agnelli, principaux actionnaires de Fiat Chrysler, auraient déjà mené des discussions sur le sujet.
Fiat aimerait se concentrer en particulier sur Ferrari, quant à Volkswagen, le constructeur vise surtout Chrysler et son réseau de concessionnaires aux États-Unis. La marque outre Rhin rencontre des difficultés pour écouler ses produits sur le territoire américain, où les pick-up et les 4 x 4 de Chrysler rencontrent un certain succès.
Ce projet de méga-fusion dans l'industrie de l'automobile n'irait toutefois pas sans accrocs. En dehors des autorités de régulation qui ont leur mot à dire, l'accord pourrait buter sur le prix de la transaction. La stratégie impulsée par Sergio Marchionne, le PDG de Fiat Chrysler, diffère également de ce plan de match — il a récemment présenté un plan sur 5 ans et 5 milliards d'euros faire renaître la marque Alfa Romeo.
Et les analystes pointent des problèmes liés à la concurrence, en particulier en Europe et en Amérique du Sud, tandis que d'autres précisent que Volkswagen a actuellement beaucoup de travail pour intégrer ses marques de poids lourds.