Si les constructeurs automobiles américains n’ont cessé d’aligner les chiffres de vente record depuis 2009 et la relance de l’économie US, l’industrie dans son ensemble connait un ralentissement. L’action Ford a ainsi perdu un tiers de sa valeur en trois ans ; plus frustrant pour les actionnaires, le petit constructeur de voitures électriques Tesla a dépassé le géant de Detroit en termes de capitalisation boursière… En termes de résultats financiers, les bénéfices ont dégringolé de 38% l’an dernier, tandis que les coûts ont eux en revanche fortement progressé.
Pour rebondir, Ford a mis en place un plan de restructuration qui va supprimer 1 400 emplois en Amérique du Nord et en Asie, avec pour objectif d’améliorer la rentabilité du groupe. Mais ce ne sera pas suffisant : un grand ménage devrait aussi avoir lieu à la tête de l’entreprise. Mark Fields, l’actuel PDG de Ford, pourrait ainsi laisser sa place à Jim Hackett, le responsable actuel du développement des véhicules autonomes.
Ce dernier est arrivé il y a trois ans avec un objectif : faire de Ford un groupe spécialisé dans les services de mobilité. Avec un but : se hisser à la hauteur d’une concurrence qui avance vite dans le secteur de l’automobile sans chauffeur, un secteur irrigué par l’argent et la matière grise des entreprises de la Silicon Valley comme Google, Apple, ou encore Uber.
Pour rebondir, Ford a mis en place un plan de restructuration qui va supprimer 1 400 emplois en Amérique du Nord et en Asie, avec pour objectif d’améliorer la rentabilité du groupe. Mais ce ne sera pas suffisant : un grand ménage devrait aussi avoir lieu à la tête de l’entreprise. Mark Fields, l’actuel PDG de Ford, pourrait ainsi laisser sa place à Jim Hackett, le responsable actuel du développement des véhicules autonomes.
Ce dernier est arrivé il y a trois ans avec un objectif : faire de Ford un groupe spécialisé dans les services de mobilité. Avec un but : se hisser à la hauteur d’une concurrence qui avance vite dans le secteur de l’automobile sans chauffeur, un secteur irrigué par l’argent et la matière grise des entreprises de la Silicon Valley comme Google, Apple, ou encore Uber.