Forte hausse des prix des billets d'avion




Le 13 Mars 2023, par La rédaction

Les voyageurs vont devoir s'habituer à payer plus cher leurs billets d'avion. Depuis le début de l'année, les tarifs sont en effet en hausse pour les destinations les plus recherchées.


Les compagnies aériennes à la peine pour répondre à la demande

Le prix des billets d'avion avait déjà connu une flambée de 21,7% l'an dernier selon la Direction générale de l'aviation civile (DGAC), et ce pour plusieurs raisons. Il y a d'abord le coût de l'énergie : le kérosène représente de 30 à 45% du prix du billet. Les compagnies aériennes, très affectées durant la crise sanitaire avec des avions cloués au sol pendant de longues semaines, ont aussi relevé leurs marges. Et puis, le manque de personnel réduit l'offre de vols alors que la demande est au rendez-vous : cela provoque une hausse mécanique des tarifs.

Et les prix n'ont pas fini de grimper pour les voyageurs. La dernière étude du comparateur de prix Liligo.com, relayée par Le Parisien, montre que les destinations les plus recherchées ont enregistré de fortes hausses depuis le début de l'année. L'étude, réalisée début mars pour les voyages cet été sur les dix destinations les plus populaires, indique ainsi des augmentations vertigineuses pour Montréal (+41% avec un billet à 672 euros l'aller-retour) et pour Pointe-à-Pitre (+41% également à 968 euros).

Forte hausse pour les billets d'avion des destinations les plus prisées

À l'exception de la Corse où les prix ont baissé de 1% pour Ajaccio et de 2% pour Bastia, les billets d'avion enregistrent des hausses salées : Marrakech revient ainsi à 253 euros (+22%) tout comme Athènes (+16%), Saint-Denis de la Réunion est à 1.063 euros (+28%), New York enregistre une progression du prix du billet A/R de 15% à 634 euros.

L'an dernier, la DGAC avait constaté des différences marquées en fonction de la longueur des vols. Les lignes moyen-courriers et vers les DOM-TOM affichaient une hausse dépassant les 20% (respectivement 23,7% et 20%). La hausse pour les vols long-courriers et les vols intérieurs tournaient autour de 15% (respectivement 14,6% et 15,4%).