« Au moins aussi bien que nous l’avions prévu »
Pixabay/viarami
Invité sur la chaîne LCI le 5 juillet 2020, François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France, a tenu à donner un petit peu d’espoir : la reprise économique montre des signes positifs. Selon les dernières prévisions de l’institution, elle « se passe au moins aussi bien que nous l'avions prévu, et même un peu mieux ». Toutefois, la France ne va pas échapper à la crise, loin de là.
« Je ne dis pas du tout que nous soyons sortis d'affaire, c'est une crise très grave », a souligné François Villeroy de Galhau qui explique, de plus, que les effets sur l’emploi ne se verront pas tout de suite. Les mauvais chiffres déjà connus pourraient donc s’amplifier, certaines estimations parlant de 900.000 emplois détruits avant la fin de l’année 2020.
« Je ne dis pas du tout que nous soyons sortis d'affaire, c'est une crise très grave », a souligné François Villeroy de Galhau qui explique, de plus, que les effets sur l’emploi ne se verront pas tout de suite. Les mauvais chiffres déjà connus pourraient donc s’amplifier, certaines estimations parlant de 900.000 emplois détruits avant la fin de l’année 2020.
Une récession légèrement moins importante qu'annoncé ?
Sur le mois de juin 2020, le premier que les Français ont passé intégralement déconfinés, l’activité a été réduite par rapport au niveau normal d’avant-crise, mais « seulement » de 12%, selon les données de la Banque de France. Une bonne nouvelle : en mars 2020, alors que les Français n’ont été confinés que deux semaines, l’activité avait chuté de 32%.
De quoi faire espérer que la crise sera un peu moins grave que prévu, si un reconfinement n’a pas lieu. Pour 2020, « les dernières tendances confirment notre chiffre, ça sera -10% voire -nous ferons une révision au mois de septembre- peut-être un peu mieux ». Des estimations plus optimistes que celles de Bercy ou encore du FMI.
De quoi faire espérer que la crise sera un peu moins grave que prévu, si un reconfinement n’a pas lieu. Pour 2020, « les dernières tendances confirment notre chiffre, ça sera -10% voire -nous ferons une révision au mois de septembre- peut-être un peu mieux ». Des estimations plus optimistes que celles de Bercy ou encore du FMI.