Free Mobile a rendu du pouvoir d'achat aux Français




Le 29 Avril 2014, par Aurélien Delacroix

En lançant Free Mobile dans la bagarre de la téléphonie mobile, Xavier Niel avait fait une promesse, celle de rendre du pouvoir d'achat aux Français. Le pari a t-il été tenu ? L'UFC-Que Choisir a quantifié la promesse.


Le lancement des offres low cost de Free Mobile, en janvier 2012, a été accueilli par des hourras par les clients… et par une salve d'ironie de la part des opérateurs historiques (Orange, SFR et Bouygues) qui, bien vite, s'est transformée en crainte de perdre des parts de marché : à 20 euros le tout illimité, il était évident que Free grignoterait leur précieux gâteau qu'ils s'étaient partagés, en bon oligolope qu'était le paysage français de la téléphonie.
 
Le trublion a gagné sur les deux tableaux : non seulement il s'est invité sur une table autrefois solidement tenue par trois opérateurs (convaincus d'entente quelques années auparavant), mais encore il a séduit des clients qui étaient un peu trop souvent pris pour des « pigeons », d'après le fameux mot de Xavier Niel à l'époque. Et plus important encore : les prix ont baissé.
 
Maintenant que Free a capté 8% du marché mobile, qu'est devenue la promesse de rendre du pouvoir d'achat aux Français ? L'UFC-Que Choisir a publié une étude complète sur le sujet. Les prix moyens des forfaits de téléphonie mobile ont ainsi chuté de 30%, ce qui représente 7 milliards d'euros rendus aux consommateurs. L'arrivée de Free a permis à la France d'être un des marchés européens où le prix du forfait mobile est un des moins élevés en Europe. De plus, l'argument selon lequel Free a détruit des emplois ne tient pas la route : d'après l'association de consommateurs, la destruction des emplois dans le secteur a débuté dès 2010, soit deux ans avant l'arrivée du trublion.