Fréquences 700 MHz : les règles du jeu pour les enchères




Le 19 Juin 2015, par Aurélien Delacroix

En novembre, les opérateurs sont cordialement invités à mettre la main à la poche. L’État compte bien leur vendre, aux enchères, les fréquences 700 MHz abandonnées par l’audiovisuel.


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Ces bandes de fréquence ont intérêt particulier dans le domaine de la téléphonie mobile : elles sont particulièrement douées pour traverser les murs des habitations. Du velours pour les opérateurs dont les réseaux vont bénéficier d’une meilleure qualité qu’ils pourront revendre à leurs clients. Mais en attendant, il faudra mettre l’argent sur la table… beaucoup d’argent.

Les fréquences 700 MHz ont été découpées en six blocs de 5 MHz chacun. Chaque bloc est proposé de base à 416 millions d’euros ; de facto, l’État devrait donc en retirer 2,5 milliards d’euros, mais le gouvernement a demandé à l’Arcep, le gendarme des télécoms, de les valoriser au mieux. C’est pourquoi certaines règles du jeu, assez raffinées, ont été mises en place.

Un opérateur ne pourra pas détenir plus de 30 MHz dans la bande basse, c’est à dire les fréquences 700, 800 et 900 MHz. Orange, Numericable-SFR et Orange ne pourront donc pas prétendre à plus de deux blocs étant donné qu’ils possèdent déjà 20 MHz… Seul Free pourra donc miser un peu plus, mais un opérateur ne pourra pas détenir plus de trois blocs. Les résultats seront connus dès la fin de l’année.


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