Près de 3 millions de ménages concernés par les tarifs réglementés
Pixabay/PublicDomainPictures
Les tarifs réglementés du gaz sont sur la sellette depuis plusieurs années : la Commission européenne a interdit ce principe, ce qui a entre autres permis aux tarifs dits « de marché » de se développer. Toutefois, Engie, seule entreprise à les pratiquer, compte encore près de 3 millions de clients qui bénéficient de ces tarifs. Un nombre en baisse constante, le groupe ne commercialisant plus de nouveaux contrats de ce type, et qui atteindra forcément zéro en 2023, lorsque les tarifs réglementés disparaîtront.
En attendant, la Commission de régulation de l’énergie (CRE) continue de dévoiler, chaque mois, l’évolution du prix du gaz pour les ménages qui bénéficient encore de ces tarifs, sur lesquels sont par ailleurs indexés les tarifs de marché. Pour le mois de mai 2021, c’est une petite mauvaise nouvelle : les tarifs vont augmenter.
En attendant, la Commission de régulation de l’énergie (CRE) continue de dévoiler, chaque mois, l’évolution du prix du gaz pour les ménages qui bénéficient encore de ces tarifs, sur lesquels sont par ailleurs indexés les tarifs de marché. Pour le mois de mai 2021, c’est une petite mauvaise nouvelle : les tarifs vont augmenter.
Une hausse à cause de l’incident de Suez
La hausse annoncée pour le 1er mai 2021 est relativement faible : 1,1% en moyenne, avec les ménages utilisant uniquement le gaz pour le chauffage qui subissent la hausse la plus importante, 1,2%. Pour les ménages dont le gaz ne sert qu’à la cuisson, l’augmentation est faible, 0,3%, et 0,7% pour les ménages faisant un double-usage du gaz.
L’augmentation, explique la CRE, est liée à la hausse de la demande en Chine et en Inde, qui a fait grimper les prix sur le marché de gros, mais aussi au blocage fin mars du canal de Suez qui a conduit à des problèmes au niveau du trafic commercial mondial.
L’augmentation, explique la CRE, est liée à la hausse de la demande en Chine et en Inde, qui a fait grimper les prix sur le marché de gros, mais aussi au blocage fin mars du canal de Suez qui a conduit à des problèmes au niveau du trafic commercial mondial.