Après les manifestations d’ampleur organisées par les « gilets jaunes » en fin d’année dernière, l’exécutif a mis sur la table 10 milliards d’euros pour financer des mesures sociales. Le catalogue comprend la revalorisation de la prime d’activité, la défiscalisation des heures supplémentaires, l’annulation de la hausse de la CSG pour les retraités gagnant moins de 2 000 euros par mois et celle de la hausse de la fiscalité énergétique. Toutes ces mesures vont représenter des dépenses publiques qui vont être injectées dans l’économie. Et représenter un gain net de pouvoir d’achat.
Selon les calculs l'Institut des politiques publiques (IPP), un organisme lié à l’École d’économie de Paris, les effets redistributifs du budget 2019 vont provoquer une augmentation du pouvoir d’achat de 0,8% en moyenne. Avec des catégories sociales qui seront favorisés : les classes moyennes vont bénéficier d’une augmentation de 1,2%. L’abandon de la hausse de la fiscalité écologique aura des effets « plus importants » pour les foyers modestes, qui auront droit en sus à un chèque énergie revalorisé.
Les heures supplémentaires défiscalisées, une mesure phare de Nicolas Sarkozy supprimée par François Hollande et qui revient donc en grâce avec Emmanuel Macron, vont elles plutôt profiter à 60% des ménages les plus aisés. Leur revenu disponible va augmenter de 0,2%, selon l’IPP. Quant à la hausse de la prime d’activité, ce sont 50% des ménages les plus modestes qui en tireront profit. Ces largesses budgétaires devraient, en toute logique, soutenir la consommation et donc la croissance.
Selon les calculs l'Institut des politiques publiques (IPP), un organisme lié à l’École d’économie de Paris, les effets redistributifs du budget 2019 vont provoquer une augmentation du pouvoir d’achat de 0,8% en moyenne. Avec des catégories sociales qui seront favorisés : les classes moyennes vont bénéficier d’une augmentation de 1,2%. L’abandon de la hausse de la fiscalité écologique aura des effets « plus importants » pour les foyers modestes, qui auront droit en sus à un chèque énergie revalorisé.
Les heures supplémentaires défiscalisées, une mesure phare de Nicolas Sarkozy supprimée par François Hollande et qui revient donc en grâce avec Emmanuel Macron, vont elles plutôt profiter à 60% des ménages les plus aisés. Leur revenu disponible va augmenter de 0,2%, selon l’IPP. Quant à la hausse de la prime d’activité, ce sont 50% des ménages les plus modestes qui en tireront profit. Ces largesses budgétaires devraient, en toute logique, soutenir la consommation et donc la croissance.