Guillaume Pepy a la confiance d'Edouard Philippe




Le 3 Janvier 2018, par Aurélien Delacroix

Guillaume Pepy, le président de la SNCF, est-il sur un siège éjectable ? La question se pose alors que l'entreprise a connu une mauvaise année 2017 en termes de retards et de perturbations.


Le Premier ministre Edouard Philippe a voulu clarifier les choses ce mercredi devant les caméras de France 2. « Par définition », Guillaume Pepy a « la confiance » du gouvernement, a-t-il souligné : « soit le patron d'une entreprise a ma confiance et auquel cas je le soutiens... Soit il ne l'a plus et auquel cas je le change », a expliqué le locataire de Matignon, qui a surenchéri : si Guillaume Pepy n'avait plus sa confiance, alors « il ne serait plus président de la SNCF ».

Malgré tout, cela n'empêche pas l'exécutif de vouloir discuter avec les présidents des entreprises publiques, sans toutefois « personnaliser le sujet ». Le patron de la SNCF va ainsi rencontrer la ministre des Transports le 8 janvier, dans le cadre d'une convocation en lien avec les nombreux problèmes rencontrés par l'entreprise l'an dernier. Dans Le Parisien, Guillaume Pepy n'a pas cherché à nier la réalité : « Avec l'alimentation électrique et la signalisation, on attaque un sujet plus difficile. L'âge moyen du réseau commencera à baisser en 2025 ».

Néanmoins, le président de la SNCF a été clair, et il l'a répété ce mardi au micro de BFM TV : « Mon mandat est à la disposition du gouvernement ». En clair, c'est l'exécutif qui décidera de son sort si d'aventure le gouvernement cherchait à le remplacer. Le mandat actuel de Guillaume Pepy court jusqu'en 2020. On saura le 8 janvier à quelle sauce le gouvernement veut le manger.


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