Hard-discount : les premiers prix y sont plus chers qu’ailleurs




Le 23 Février 2019, par Aurélien Delacroix

Spontanément, le consommateur au budget restreint irait plutôt faire ses courses dans un hard-discount. Le dernier observatoire de l’association Familles Rurales donne à réfléchir sur le sujet.


L’Observatoire des prix 2018 de l’association Familles Rurales démonte certaines idées reçues, qui feront sans doute le bonheur des enseignes traditionnelles de la grande distribution. Et qui donneront matière à réflexion aux ménages qui entendent économiser sur leurs prochaines courses ! L’étude, relayée par Le Parisien, porte sur les tarifs pratiqués par 82 magasins répartis dans 35 départements entre janvier et novembre 2018.

 

Le panier de produits « premiers prix » revient à 116 euros dans les hard-discounters… contre 98,10 euros dans les hypermarchés et 100 euros dans les supermarchés. Le hard-discount perd donc la bataille des prix les plus bas, mais aussi ceux de la hausse des tarifs : d’une année sur l’autre, les prix ont effet augmenté de 6,2% dans les hypermarchés, de 7,8% dans les supermarchés, et de 13,4% dans les enseignes de hard-discount. Comment expliquer cette situation à front renversé ?

 

Depuis quelques années, les Lidl, Netto et Aldi sont engagés dans une montée en gamme, alors que la grande distribution classique n’a eu de cesse que de se bagarrer sur les prix. Le résultat, c’est ce rééquilibrage en leur faveur. Néanmoins, le hard-discount reste la destination préférée de bon nombre de consommateurs : les tentations y sont moins fortes, alors que dans les magasins traditionnels ils sont poussés à l’achat.

 


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