Hausse du prix des carburants : le gouvernement devrait faire des annonces en fin de semaine




Le 19 Octobre 2021, par Eléonore de Vulpillières

Le prix des carburants a subi une nouvelle augmentation de deux centimes la semaine dernière par rapport à la semaine précédente, selon le ministère de la Transition écologique. Le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, a indiqué que des « mesures de protection » seraient annoncées pour les ménages cette semaine.


Les prix du carburant ont atteint un sommet historique depuis 2012

La courbe des prix des carburants à la pompe ne cesse d'augmenter depuis le mois de septembre. De nouveaux chiffres publiés sur le site du ministère de la Transition écologique indiquent une nouvelle hausse des prix la semaine dernière. L'essence SP95 - E10 a ainsi atteint 1,687 euro par litre, augmentant de 2,1 centimes par rapport à la semaine précédente. C'est aussi le cas du gazole, qui est vendu à la pompe à 1,5583 euro par litre, soit 2,3 centimes de plus.

Les prix du carburant ont désormais atteint des sommets historiques, jamais dépassés depuis 2012. Cette année-là, le prix de l'essence Sans Plomb 95 avait atteint le record de 1,6664 euro par litre. La semaine dernière, l'essence était à 1,6567 euro le litre en moyenne, selon un pointage hebdomadaire le vendredi 15 octobre. 

Le gouvernement devrait annoncer des « mesures de protection du pouvoir d'achat » d'ici peu

Avec 28% de hausse sur un an, le litre de gazole n'a jamais été aussi cher en France. Face à cette flambée, le gouvernement, par la voix de son porte-parole Gabriel Attal, a dit réfléchir à une mesure de soutien susceptible d'atténuer cette hausse sur le pouvoir d'achat des Français. Interrogé mardi 19 octobre dans la matinale de RTL, Gabriel Attal a indiqué que des « mesures de protection » seraient annoncées pour les ménages cette semaine : « je pense que c'est une question de jours, et d'ici la fin de la semaine, bien sûr », les mesures seront connues, a précisé le porte-parole du gouvernement. Le chèque carburant serait une option privilégiée, a confirmé Bercy, qui permettrait d'aider les salariés aux revenus les plus faibles.

Au sein du clan des réfractaires à cette hausse continue des prix du carburant, on compte l'association 40 millions d'automobilistes. Celle-ci réclame une baisse massive des taxes, et craint qu'une aide ciblée se révèle être une « usine à gaz ». Cette augmentation des prix « vient grever le budget des familles, expliquait la semaine dernière le délégué général de l'association, Pierre Chasseray, à nos confrères du Figaro. Aujourd'hui, non seulement il faut une baisse des taxes, mais il la faut tout de suite, avec un effet de baisse d'au moins 20 centimes sur le litre ». Reste à savoir si les annonces gouvernementales, attendues d'ici quelques jours, répondront à ces attentes, partagées par un grand nombre de Français.