Ces chiffres ont été établis par la Direction générale des finances publiques (DGFIP). En 2014, l'ISF avait contribué à hauteur de 5,198 milliards d'euros dans les caisses de l'État, un chiffre légèrement en hausse... mais qui aurait pu l'être encore plus, puisque le nombre de redevables a augmenté de 12 000 contribuables (343 010 en tout).
Comment expliquer cette différence ? Le Canard Enchaîné, qui a mis son bec dans ce dossier, s'est procuré une liste des contribuables assujettis à l'ISF pour découvrir que bon nombre d'entre eux ont bénéficié d'une réduction fiscale confortable grâce à un abattement. Un mécanisme qui permet d'échapper en grande partie à cette imposition : 50 contribuables parmi les plus fortunés français ont réglé 21,2 millions d'euros alors qu'ils auraient pu payer dix fois plus.
La solution pour rendre cet impôt plus équitable diffère selon ses préférences politiques. À gauche, on prône majoritairement le maintien ; dans une bonne partie de la droite, on préfèrerait tout simplement le supprimer. L'ISF pourrait bien se trouver au cœur de la bataille politique de la présidentielle.
Comment expliquer cette différence ? Le Canard Enchaîné, qui a mis son bec dans ce dossier, s'est procuré une liste des contribuables assujettis à l'ISF pour découvrir que bon nombre d'entre eux ont bénéficié d'une réduction fiscale confortable grâce à un abattement. Un mécanisme qui permet d'échapper en grande partie à cette imposition : 50 contribuables parmi les plus fortunés français ont réglé 21,2 millions d'euros alors qu'ils auraient pu payer dix fois plus.
La solution pour rendre cet impôt plus équitable diffère selon ses préférences politiques. À gauche, on prône majoritairement le maintien ; dans une bonne partie de la droite, on préfèrerait tout simplement le supprimer. L'ISF pourrait bien se trouver au cœur de la bataille politique de la présidentielle.