Immobilier : des prix en hausse dans les grandes agglomérations




Le 12 Mars 2017, par Aurélien Delacroix

Les prix de l'immobilier dans l'ancien sont sur une tendance haussière dans les grandes agglomérations. Ils ont encore augmenté en février, selon le baromètre de MeilleursAgents.com, notamment à Paris et à Bordeaux.


Sur les deux seuls premiers mois de l'année, les prix de l'immobilier dans l'ancien ont progressé de 2% à Paris et à Nantes, de 1,5% à Marseille et à Strasbourg, ainsi que de 4% à Bordeaux. À Lyon, sur un an, les prix ont grimpé de 5%. Seule Lille connait un recul des prix en raison de la mise en place de la mesure d'encadrement des loyers.

À Paris, le prix du mètre carré tutoie les 8 500 € en moyenne, un niveau qui rejoint celui de 2011. Plus généralement, dans la plupart des grandes agglomérations, les prix sont au plus haut pour une raison finalement assez simple : les taux d'intérêt sont très abordables, et les acheteurs cherchent à acquérir un bien avant qu'ils ne remontent. « La faiblesse des taux nourrit mécaniquement l’inflation des prix », explique Sébastien de Lafond, dirigeant de MeilleursAgents.

Cette hausse des prix pourrait-elle alimenter une bulle immobilière ? Sans doute pas : les biens achetés sont à proximité des transports, des écoles et des commerces. Il n'y a pas de spéculation, ni d'excès ou de surstocks. De plus, les zones rurales et les résidences secondaires ne profitent pas de cette envolée des prix. De plus, les élections présidentielle et législatives sont de nature à bouleverser certains dispositifs. La prudence est donc de mise.


Tags : immobilier