Immobilier : l’offre se contracte, les transactions se multiplient




Le 3 Janvier 2018, par Anton Kunin

En 2017, les logements proposés à la vente dans l'ancien se font moins nombreux. Dans un contexte de hausse des prix, les propriétaires ne se dépêchent pas de mettre leurs biens en vente, tandis que les acquéreurs foncent sur les « bonnes affaires » qui restent encore, apprend-t-on du bilan annuel 2017 du réseau immobilier Laforêt.


Immobilier : le volume des transactions progresse de 14 % en 2017

Les Français sont de plus en plus motivés pour acquérir un logement ! Après une hausse de la demande de l’ordre de 14 % en 2016, le réseau immobilier Laforêt enregistre une nouvelle progression de 11 % en 2017. Les acquéreurs passent plus volontiers à l’acte, le volume de transactions atteignant un niveau inédit, avec une progression de 14 % sur un an. En même temps, face à des prix qui continent de monter, certains vendeurs sont devenus attentistes et retardent la mise en vente de leurs logements. Conséquence : l’offre s’est réduite en 2017.

Les statistiques remontées par les agences Laforêt disséminés un peu partout en France montrent que toutes les catégories de biens trouvent preneur. Par ailleurs, une reprise des transactions se dessine dans les zones moins urbanisées, où les acquéreurs se ruent sur les maisons individuelles et les terrains à bâtir.

Hausse des prix immobiliers : Bordeaux culmine à +12,7 %

En 2017, les prix immobiliers ont continué à progresser de façon sensible avec une hausse moyenne de 3,5 %, toutes régions confondues. Toutefois, cette tendance masque une réalité plus hétérogène. Si les prix sont à la hausse en régions, c’est principalement dans les métropoles et les villes de plus de 30 000 habitants : +6 % à Lyon, +3 % à Marseille, +3,2 % à Toulouse, +4 % à Nice et +5,4 % à Nantes. En tête des villes où les prix de l’immobilier ont le plus augmenté, on retrouve sans surprise Bordeaux (+12,7 %) en un an. Dans la capitale, le prix moyen s’élève à 8 952 euros le mètre carré, soit une augmentation de 7 % par rapport à 2016.

Par rapport à 2016, les délais de vente raccourcissent sensiblement (86 jours), pour rester sous la barre symbolique des 90 jours.