Immobilier : la hausse des prix ralentit




Le 13 Juin 2018, par Anton Kunin

Si la hausse des prix immobiliers se poursuit, elle est désormais moins vigoureuse, nous apprend le réseau immobilier Guy Hoquet dans son bilan du premier semestre 2018.


Les acquéreurs profitent de la relative stabilité des prix pour acheter plus grand

Sur le marché de l’immobilier, le premier semestre 2018 aura été clément pour les acquéreurs. Selon les chiffres du réseau Guy Hoquet, l’emballement des prix que l’on observait il y a encore peu longtemps n’est plus, le temps est désormais à une accalmie. En effet, si la tendance semble toujours à la hausse des prix, ses proportions sont moindres qu’en 2017. En moyenne nationale, les prix ont progressé de 1,2 % en 2017 pour s’afficher à 2 545 euros. Le prix moyen d’une transaction reste stable à 220 000 euros.

Il est intéressant de noter que la surface moyenne a progressé plus rapidement que les prix (+3 mètres carrés comparé au premier semestre 2017), pour s’établir à 86,8 mètres carrés. « Les prix généralement stables ont été une opportunité pour les Français qui, avec le même budget, ont pu acheter un peu plus grand », commente Fabrice Abraham, Directeur Général de Guy Hoquet. Le délai de vente s’allonge quant à lui de 2 jours et est désormais de 89 jours en moyenne.

La province et Paris, deux mondes différents

En province, la conjoncture reste toujours favorable aux acquéreurs. Les prix ont progressé de seulement 1,8 %, le montant moyen d’une transaction s’établissant à 186 531 euros. En même temps, les acquéreurs ont pu se permettre des surfaces plus importantes (+1,2 mètre carré sur un an). La moyenne frôle désormais les 100 mètres carrés (97 mètres carrés sur les six premiers mois de 2018 contre 95,8 mètres carrés sur le premier semestre 2017). Les acquisitions qui « se font dans la sérénité », font remarquer les auteurs de l’étude, puisque le délai de vente, déjà long (97 jours), se prolonge encore de 2 jours.

La situation est toute autre à Paris, où les prix ont progressé de 6,8 % sur la même période, pour s’établir à 9 510 euros le mètre carré, contre 8 911 euros un an plus tôt. Le montant moyen d’une transaction a quant à lui progressé de 5 %, pour s’établir à 473 598 euros. La superficie moyenne (presque 50 mètres carrés), quant à elle, reste stable.