Intempéries record : entre 150 et 200 millions pour les assurances en janvier




Le 21 Février 2014, par Aurélien Delacroix

Depuis le mois de janvier, la façade ouest du pays est balayée par des tempêtes incessantes. Si les images sont spectaculaires, les dégâts sont beaucoup moins coûteux qu'on pourrait le penser.


L'assureur Axa a chiffré une estimation du coût des dégâts pour le mois de janvier : il devrait en coûter entre 150 et 200 millions d'euros. C'est une somme importante certes, mais cela ne représente « que » le montant des dommages causés par la seule tempête Dirk, qui a frappé en décembre dernier. Dirk seul devrait représenter entre 175 et 210 millions d'euros. Le mois de janvier n'a pas manqué d'être particulièrement pénible pour les victimes des gros coups de vent des tempêtes qui se sont succédées - la dernière en date, Ulla, ayant frappé la semaine dernière, en espérant qu'il s'agisse de la dernière de la saison. Celle-ci a privé d'électricité plus de 115 000 foyers en Bretagne.
 
Nicolas Moreau, le PDG d'Axa France, a déclaré durant la présentation des résultats du groupe que ces événements « extrêmement spectaculaires, répétitifs » ne sont finalement que d'une « ampleur très raisonnable » quand il s'agit de chiffrer les dégâts occasionnés. Pour Axa, ces tempêtes à répétition vont coûter environ 20 millions d'euros pour le premier mois de l'année.
 
La FFSA, Fédération française des sociétés d'assurance, n'a pas encore chiffré le coût de ces événements. Mais même s'ils ne provoquent au final que des remboursements maîtrisés, leur multiplication a poussé Groupama à réclamer de l'État la couverture des risques agricoles, eux aussi très touchés par ces coups de tabac.
 
Les intempéries de cet hiver ont signé un record des précipitations… et la saison n'est pas encore terminée. La moyenne des pluies à Brest s'est établie à 639 mm, contre 403 mm en temps normal. Nul doute que le record de 1995 (687 mm) sera battu.