L'intersyndicale est en conflit ouvert avec la direction de la compagnie aérienne depuis le début de l'année sur la question de l'augmentation des salaires. Un dossier qui a déjà provoqué de lourdes pertes pour Air France-KLM suite à un mouvement social au printemps… et qui a coûté sa tête à l'ex-PDG Jean-Marc Janaillac. Ce dernier a été remplacé par Benjamin Smith, transfuge d'Air Canada, dont la mission bien compliquée est justement de trouver une issue à ce conflit.
Les neuf syndicats qui composent l'intersyndicale ont organisé 15 jours de grève et exige une hausse générale des salaires de 5,1% pour 2018. Ce vendredi, ils définissaient une stratégie afin d'obtenir ce qu'ils souhaitent, mais celle-ci ne reposera pas sur un préavis de grève ou sur les ultimatums. À Reuters, la secrétaire adjointe du SNPNC Sandrine Techer a déclaré qu'un accord salarial devait être trouvé pour « solder le conflit ». Le secrétaire général de FO, Christophe Malloggi, a lui indiqué que Benjamin Smith ne « peut pas ne pas savoir que nous sommes déterminés et mobilisés ».
L'intersyndicale, et tout particulièrement le SNPC, principal syndicat des pilotes, a savonné la planche du nouveau directeur général au moment de sa nomination, en interrogeant sa nationalité. L'ex-numéro 2 d'Air Canada a obtenu de la direction d'Air France le triplement de son salaire par rapport à celui de son prédécesseur. Un motif d'exaspération pour les organisations de personnels qui demandent eux aussi des hausses des rémunérations. Benjamin Smith, qui multiplie les consultations, sera en poste à partir du 30 septembre.
Les neuf syndicats qui composent l'intersyndicale ont organisé 15 jours de grève et exige une hausse générale des salaires de 5,1% pour 2018. Ce vendredi, ils définissaient une stratégie afin d'obtenir ce qu'ils souhaitent, mais celle-ci ne reposera pas sur un préavis de grève ou sur les ultimatums. À Reuters, la secrétaire adjointe du SNPNC Sandrine Techer a déclaré qu'un accord salarial devait être trouvé pour « solder le conflit ». Le secrétaire général de FO, Christophe Malloggi, a lui indiqué que Benjamin Smith ne « peut pas ne pas savoir que nous sommes déterminés et mobilisés ».
L'intersyndicale, et tout particulièrement le SNPC, principal syndicat des pilotes, a savonné la planche du nouveau directeur général au moment de sa nomination, en interrogeant sa nationalité. L'ex-numéro 2 d'Air Canada a obtenu de la direction d'Air France le triplement de son salaire par rapport à celui de son prédécesseur. Un motif d'exaspération pour les organisations de personnels qui demandent eux aussi des hausses des rémunérations. Benjamin Smith, qui multiplie les consultations, sera en poste à partir du 30 septembre.