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Le pays a ainsi signé un énième recul avec une contraction de son PIB de 0,4% par rapport au premier trimestre. C'est un peu mieux que ce qu'en attendait les économistes (-0,5%), mais ça n'a rien de particulièrement glorieux. On avait pu espérer un rebond après un premier trimestre qui s'était établi sur un solide +1%, mais l'économie est retombée depuis. Sur les douze derniers mois, le recul est de -1,6%, alors que le consensus était de -1,9%.
Les exportations ont fortement reculé, notamment vers les États-Unis et l'Asie. Cette demande externe en berne a pesé 0,3 point de croissance au deuxième trimestre. Mais c'est surtout la consommation intérieure, celle des ménages, qui a littéralement plombé la croissance durant cette période, avec une baisse de -0,8%. Habillement, informatique, biens pour la maison : tout ces secteurs sont en recul.
La déflation est donc de retour au pays, alors que la Banque centrale du Japon (BoJ) ait accéléré le rythme d'expansion de la masse monétaire à l'automne dernier. De fait, il ne faudra sans doute pas s'attendre à des mesures d'assouplissement monétaire. Le FMI table sur un scénario pour 2015 de 0,8%, alors que le pays accusait un recul de -0,1% l'an dernier.
Les exportations ont fortement reculé, notamment vers les États-Unis et l'Asie. Cette demande externe en berne a pesé 0,3 point de croissance au deuxième trimestre. Mais c'est surtout la consommation intérieure, celle des ménages, qui a littéralement plombé la croissance durant cette période, avec une baisse de -0,8%. Habillement, informatique, biens pour la maison : tout ces secteurs sont en recul.
La déflation est donc de retour au pays, alors que la Banque centrale du Japon (BoJ) ait accéléré le rythme d'expansion de la masse monétaire à l'automne dernier. De fait, il ne faudra sans doute pas s'attendre à des mesures d'assouplissement monétaire. Le FMI table sur un scénario pour 2015 de 0,8%, alors que le pays accusait un recul de -0,1% l'an dernier.