« Je le ferai plus tard » : une habitude alarmante en entreprise




Le 1 Mars 2019, par Paul Malo

La journée mondiale de la procrastination, le 25 Mars prochain, met en avant le fait que le phénomène du « je le ferai plus tard » est universel et prend des proportions alarmantes.


72% des actifs procrastinent au travail 1h54 par jour

Vous connaissez  la procrastination, du latin Procrastinio qui signifie « remettre à demain » ? Entre réseaux sociaux, e-mails, SMS et messageries instantanés, il devient de plus en plus difficile de rester concentré sur son travail. Avec l’émergence des nouvelles technologies, de nombreux salariés s’accordent des moments de « détente » devant leur smartphone. Même s’il s’agit généralement de quelques minutes par-ci par-là, en réalité à la fin de la journée, la procrastination représente une durée assez considérable. Une étude a révélé que 72% des actifs déclarent procrastiner au travail pour une moyenne de 1h54 par jour.

Continuellement remettre les choses à plus tard n’est pas sans conséquence. Stress inutile, sentiment de culpabilité, estime de soi diminuée, conflits interpersonnels, congédiement et même problèmes de santé peuvent être au rendez-vous. En tant que dirigeant, il faut pouvoir lutter contre cette habitude enracinée chez certains salariés et peut être du dirigeant lui-même. Certains, telle la conférencière et sophrologue Lucie Pascutto, fondatrice de Mindful Attitude, préconisent… la méditation pleine conscience ! En effet, elle apprend à garder son attention sur un objet précis (sa respiration, par exemple), et à la ramener calmement vers cet objet quand l’esprit s’égare. Utile lorsqu’on est facilement distrait. Elle permet également de recréer un lien social et de prendre du recul.