Équilibre financier en 2022
Pas question de reconstituer la dette prise en charge par l'État. Les 35 milliards d'euros qui ont été ajoutés aux finances publiques constitue un « énorme effort », reconnait-il, et s'il y a bien une contrepartie, c'est que l'entreprise cesse de s'endetter. Jean-Pierre Farandou vise l'équilibre financier en 2022. Un tour de force qui va passer par un « plan de productivité » d'une ampleur jamais vue au sein de l'entreprise. « C'est quelque chose qui est difficile parce que ça va se traduire par des baisses d'emplois », prévient-il.
Celui qui a été nommé par l'Élysée veut « co-construire » cette nouvelle SNCF avec les salariés, et avec les syndicats avec qui il prône un dialogue « respectueux », mais aussi « clair et lucide ». « On doit rendre ce service au coût le plus ajusté pour la collectivité, car l'argent public est une denrée rare », a-t-il expliqué. Les 35 heures seront toujours faites au sein de la SNCF, mais « il faudra vraiment les faire ».
Celui qui a été nommé par l'Élysée veut « co-construire » cette nouvelle SNCF avec les salariés, et avec les syndicats avec qui il prône un dialogue « respectueux », mais aussi « clair et lucide ». « On doit rendre ce service au coût le plus ajusté pour la collectivité, car l'argent public est une denrée rare », a-t-il expliqué. Les 35 heures seront toujours faites au sein de la SNCF, mais « il faudra vraiment les faire ».
Gains de productivité
Jean-Pierre Farandou dénonce les accords locaux qui ont « sédimenté » au cours des décennies. Il veut également remettre en place la « polyvalence » des cheminots. Lorsqu'il est entré dans l'entreprise en 1981, ces derniers « étaient beaucoup plus polyvalents : le même cheminot dans une gare faisait la circulation des trains, vendait les billets et passait même un coup de balai, et cela ne choquait personne ! ». Il entend donc « dé-spécialiser » les cheminots, en particulier sur les petites lignes.
Plus globalement, Jean-Pierre Farandou a martelé qu'il était un « enfant du service public » : « Être au service du bien commun c'est formidablement motivant et les cheminots en sont fiers ». La priorité doit être donné au ferroviaire, « colonne vertébrale des mobilités », alors que le train a une « utilité sociale et environnementale ».
Plus globalement, Jean-Pierre Farandou a martelé qu'il était un « enfant du service public » : « Être au service du bien commun c'est formidablement motivant et les cheminots en sont fiers ». La priorité doit être donné au ferroviaire, « colonne vertébrale des mobilités », alors que le train a une « utilité sociale et environnementale ».