L'État va vendre des participations pour le fonds de l'innovation




Le 6 Juillet 2017, par Aurélien Delacroix

L'État va vendre quelques unes de ses participations. Bruno Le Maire, le ministre de l'Économie, a annoncé que ces ventes débuteraient en septembre. Avec un objectif : abonder le fonds consacré à l'innovation à hauteur de 10 milliards d'euros.


Ces participations, qui ne sont pas « stratégiques », concernent un certain nombre d'entreprises publiques. Elles seront en vente à partir de septembre, a déclaré le locataire de Bercy à la sénatrice Fabienne Keller. L'annonce de ces cessions avait été faite ce mercredi 5 juillet par Bruno Le Maire au Club de l'union interalliée à Paris. Ces ventes de participations de l'État vont permettre « d'alimenter un fonds de 10 milliards d'euros qui aura vocation à financer l'innovation ».

L'objectif est de faire en sorte que « l'économie française soit demain l'une des économies les plus modernes, les plus compétitives, les plus ouvertes aux révolutions technologiques actuelle d'Europe et du monde », a-t-il aussi indiqué. Il s'agit là d'une promesse de campagne d'Emmanuel Macron. En plus des cessions de participations, le nouveau président de la République avait aussi évoqué quelques privatisations afin d'atteindre les 10 milliards nécessaires.

L'État pourrait aussi puiser dans ces participations pour financer les fins de mois difficiles de deux entreprises, EDF et Areva. Les participations de l'État pèsent pratiquement 100 milliards d'euros, dont 70 milliards investis dans des sociétés cotées en Bourse. Les pouvoirs publics sont présents au sein de 81 entreprises. C'est l'APE, l'Agence des participations de l'État, qui est chargé de la gestion de ce patrimoine.