L’Insee relève sa prévision de croissance pour la France




Le 8 Septembre 2021, par Paolo Garoscio

La reprise économique post-pandémie semble accélérer en Europe, portée par une quatrième vague relativement sous contrôle, la vaccination et le plan de relance de l’Union européenne. Après l’Italie, qui a revu sa prévision de croissance fortement à la hausse, près d’un point et demi de plus que précédemment annoncé, c’est au tour de l’Insee d’apporter des bonnes nouvelles.


Une croissance supérieure à 6% en 2021

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Jusqu’au 7 septembre 2021, date de la publication des nouvelles prévisions de croissance, l’Insee tablait sur une croissance historiquement haute pour la France : 6%. Insuffisant pour effacer la récession de 2020, le PIB ayant reculé de 8% pour l’Hexagone, mais la croissance la plus élevée depuis la fin de la deuxième guerre mondiale.

Désormais, l’Insee table sur 6,25% de croissance en 2021, soit un quart de point de plus. Le gouvernement, de son côté, n’a pas encore révisé officiellement ses prévisions de croissance, tablant toujours sur 6% en 2021.

La croissance en forte hausse au troisième trimestre 2021

Dans le détail, c’est le troisième trimestre 2021 qui devrait tirer la croissance vers le haut : avec la levée des restrictions sanitaires à temps pour la période estivale, l’Insee prévoit une croissance de 2,7%, qui reste à confirmer. Elle suivra la croissance de 1,1% du deuxième trimestre, alors que le premier trimestre 2021, encore marqué par la pandémie, a connu une croissance nulle dans l’Hexagone. Pour le quatrième trimestre 2021, l’Insee table sur une croissance positive à 0,5% qui pourrait néanmoins réserver des surprises : après un Noël 2020 que les Français ont passé quasiment confinés, ils pourraient fortement consommer, ajoutant de la croissance à celle attendue par l’institut de statistiques.

L’Insee souligne par ailleurs l’impact moindre du Pass sanitaire sur la consommation, alors que les craintes étaient majeures : fin août 2021, la consommation des ménages s’est établie à -1,5% par rapport au niveau d’avant-crise. Sauf pour les restaurants où la chute a été plus nette à -10%.