L'assurance vie se porte mieux que jamais




Le 28 Aout 2015, par Léa Pfeiffer

Juillet est le mois du jackpot pour l'assurance vie. L'Association française de l'assurance (Afa) dévoile une très belle collecte ce mois-ci grâce aux dépôts ayant dépassé les retraits pour le 19ème mois consécutif. L'assurance vie a donc réuni 3,4 milliards d'euros selon des données publiées jeudi.


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La dernière fois que les chiffres étaient aussi bons, c'était l'année dernière. Ce qui est assez normal : les assureurs partent en croisade le mois précédent, alors le mois de juillet est souvent fructueux. En juillet 2014, la collecte nette mensuelle était plus élevée et atteignait les 4 milliards d'euros. Et pourtant, bonne nouvelle, 2015 semble encore plus sourire à l'assurance vie que l'année précédente. En effet, depuis janvier, la collecte nette s'élève à 15,7 milliards d'euros. Sur la même période, en 2014, l'assurance vie avait engrangé 14,6 milliards d'euros.
 
Cela fait 19 mois de collecte nette consécutifs ! La preuve que l'engouement des épargnants pour ce placement ne faiblit pas. D'ailleurs, vu le désamour des Français pour le Livret A, il n'est pas prêt de faiblir. Au total, 1.572,1 milliards d'euros étaient déposés sur des contrats d'assurance vie en France fin juillet, selon l'Afa, qui regroupe les deux principales fédérations d'assureurs.

Les UC ont la côte

Sur les sept premiers mois de 2015, près de la moitié de la collecte nette (7,7 milliards) de l'assurance vie provient de supports en unités de compte (UC). Ces unités de compte sont actuellement poussées par les assureurs qui les proposent, car elles sont plus rentables pour eux et permettent d'équilibrer leurs portefeuilles face aux contrats en euros. Pourtant, ces UC sont difficiles à faire fructifier dans le contexte actuel de taux bas lié à la politique monétaire, et il est fortement conseillé de voir à long terme.
 

Les cotisations (ou dépôts) ont baissé de 5% sur un an pour atteindre 12,9 milliards d'euros en juillet, tandis que les prestations (ou retraits) sont restées stables, à 9,5 milliards d'euros.