Une croissance positive pour 2023
La Russie peut compter sur son secteur pétrolier et gazier pour tenir face aux sanctions liées au lancement de la guerre en Ukraine. Le Fonds monétaire international (FMI) prévoit ainsi une croissance à 0,7% pour l'économie du pays en 2023, un chiffre relevé par rapport aux précédentes prévisions (elles étaient alors de 0,4%). Un scénario qui rappelle, toutes proportions gardées, celui de l'an dernier : le produit intérieur brut de la Russie devait se contracter de 6%, finalement la récession n'a été « que » de 2,1%.
Et c'est grâce aux revenus issus du secteur énergétique et aux prix très élevés que le pays est en mesure de soutenir son économie, comme l'a décrypté Pierre-Olivier Gourinchas, le chef économiste du FMI. Néanmoins, il prévoit « des exportations moins élevées à mesure que les prix baissent, et plus encore pour l'énergie russe, ce qui signifie une position budgétaire plus complexe pour les autorités ».
Et c'est grâce aux revenus issus du secteur énergétique et aux prix très élevés que le pays est en mesure de soutenir son économie, comme l'a décrypté Pierre-Olivier Gourinchas, le chef économiste du FMI. Néanmoins, il prévoit « des exportations moins élevées à mesure que les prix baissent, et plus encore pour l'énergie russe, ce qui signifie une position budgétaire plus complexe pour les autorités ».
La Russie face à une contraction de son économie
Malgré les rentrées fiscales liées aux ventes d'hydrocarbures, le déficit s'affiche à 2,2% en raison des fortes dépenses publiques. Le FMI a observé une relance budgétaire très forte en lien avec une hausse des dépenses militaires au deuxième semestre 2022. Et ces dépenses devraient se poursuivre tout au long de l'année. Le déficit pourrait se hisser à hauteur de 6,2% du PIB en 2023.
Sur le moyen terme, le FMI anticipe toujours « une croissance nettement moins élevée que ce qu'elle était avant la guerre ». Selon Pierre-Olivier Gourinchas, « d'ici 2027, nous nous attendons à ce que l'économie russe soit 7% plus réduite que ce qu'elle aurait dû être sans la guerre ». La Russie n'en a donc pas fini avec les difficultés économiques, malgré le soutien de son secteur énergétique.
Sur le moyen terme, le FMI anticipe toujours « une croissance nettement moins élevée que ce qu'elle était avant la guerre ». Selon Pierre-Olivier Gourinchas, « d'ici 2027, nous nous attendons à ce que l'économie russe soit 7% plus réduite que ce qu'elle aurait dû être sans la guerre ». La Russie n'en a donc pas fini avec les difficultés économiques, malgré le soutien de son secteur énergétique.