C'est ainsi, qu'interrogé ce mardi sur RTL, Philippe Martin, le ministre de l'Ecologie et de l'Energie, a déclaré que l'écotaxe serait suspendue jusqu'à la fin de la remise à plat de la fiscalité à la française, car il ne faut pas imposer une réforme "dans un moment où ce n'est pas possible". Les Bretons sont désormais mieux fixés sur les délais.
En effet, cette suspension avait été donnée sans aucun délai, ce qui ne satisfaisait pas les bonnets rouges qui en demandaient l'annulation pure et simple. Ce n'est toujours pas le cas, mais "le délai correspondra à la remise à plat de la fiscalité globale" a déclaré Philippe Martin. Des propos qui vont dans le sens de l'interview donnée par Jean-Marc Ayrault aux Echos, qui déclarait ce mardi matin que "les Français ont besoin de bien comprendre et d'être éclairés davantage encore sur la situation du pays".
L'idée aujourd'hui pour le gouvernement, à l'image de l'écotaxe, est de faire preuve de pédagogie pour mieux faire accepter les réformes, et l'augmentation fiscale. Car le Premier ministre l'a bien déclaré, cette remise à plat se fera à "prélèvements obligatoires constants". Pas question donc de baisser les impôts. Une manoeuvre pour gagner du temps et mieux faire passer la pilule ?
Certains, comme les agriculteurs d'Île-de-France, qui manifestent ce mardi dans Paris, semblent n'en avoir que faire et restent bien décidés à faire savoir leur mécontentement...
En effet, cette suspension avait été donnée sans aucun délai, ce qui ne satisfaisait pas les bonnets rouges qui en demandaient l'annulation pure et simple. Ce n'est toujours pas le cas, mais "le délai correspondra à la remise à plat de la fiscalité globale" a déclaré Philippe Martin. Des propos qui vont dans le sens de l'interview donnée par Jean-Marc Ayrault aux Echos, qui déclarait ce mardi matin que "les Français ont besoin de bien comprendre et d'être éclairés davantage encore sur la situation du pays".
L'idée aujourd'hui pour le gouvernement, à l'image de l'écotaxe, est de faire preuve de pédagogie pour mieux faire accepter les réformes, et l'augmentation fiscale. Car le Premier ministre l'a bien déclaré, cette remise à plat se fera à "prélèvements obligatoires constants". Pas question donc de baisser les impôts. Une manoeuvre pour gagner du temps et mieux faire passer la pilule ?
Certains, comme les agriculteurs d'Île-de-France, qui manifestent ce mardi dans Paris, semblent n'en avoir que faire et restent bien décidés à faire savoir leur mécontentement...