L’élan de l’électrique freine les véhicules autonomes




Le 4 Mars 2019, par Paul Malo

Selon une récente étude Deloitte, l’intérêt croissant des consommateurs pour les véhicules électriques (VE) pourrait avoir un impact plus immédiat sur la mobilité mondiale que les véhicules autonomes.


Le moteur thermique reste majoritaire en France

Selon Deloitte, bien que certains obstacles à l'adoption massive subsistent, la demande de propulsions alternatives progresse partout en Europe en raison des politiques environnementales favorables, de l’engagement des grandes marques et de l'évolution des attitudes des consommateurs. C’est au Royaume-Uni que l'intérêt s'est accru le plus rapidement, avec 37 % des consommateurs qui seraient prêts à choisir une propulsion alternative, hybride, batterie ou autre, soit 10 % de plus que l'an dernier. Néanmoins en France, ils sont encore 54% à prévoir un moteur thermique pour leur prochain achat, 63% en Allemagne et au Royaume-Uni.

L’hybride électrique apparaît comme le second choix naturel pour un prochain achat de véhicule, pour 37% en France, 26% en Allemagne, 27% au R-U. Le « full electric » quant à lui, reste un choix de niche : 4% des sondés feraient le choix d’une voiture électrique en France et au R-U., 5% en Allemagne, 6% en Belgique et jusqu’à 9% aux Pays-Bas.
Les véhicules électriques peuvent contribuer à réduire l'impact causé par la combustion fossile sur l'environnement. Les véhicules autonomes ont le potentiel d'améliorer considérablement la sécurité routière en réduisant les erreurs de conduite. Il s'agit là d'objectifs indéniablement positifs, mais leur réalisation peut s'avérer difficile.

Dans le cadre de cette dernière étude mondiale de Deloitte sur la consommation automobile, environ 10.000 consommateurs de France, d'Autriche, de Belgique, d'Allemagne, d'Italie, des Pays-Bas et du Royaume-Uni ont partagé leurs points de vue sur des questions critiques ayant un impact sur le secteur automobile.