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Cette disposition, votée en avril dernier, laisse aux États membres le choix des armes : soit obliger à faire payer les sacs plastique d’ici 2018, soit réduire la consommation de ces sacs avec un objectif de 40 par personne et par an à l’horizon 2025 (avec une étape intermédiaire de 90 sacs d’ici la fin de l’année 2019).
La France a choisi purement et simplement l’interdiction des sacs plastique. Celle-ci devait intervenir le 1er janvier 2016, mais la publication du texte de loi dans le Journal officiel a finalement été repoussée de trois mois par le ministère de l’Écologie. Ségolène Royal en a donné la raison au Journal du Dimanche : c’est la Commission européenne qui a demandé des éclaircissements sur le décret.
Trois mois, ce n’est sans doute pas grand chose quand on considère l’enjeu environnemental. Toutefois, certains ne manqueront pas de pointer l’inconsistance des actes après les belles paroles de la COP 21 durant laquelle une bonne partie du monde s’est mis d’accord pour lutter plus efficacement contre le réchauffement climatique.
La France a choisi purement et simplement l’interdiction des sacs plastique. Celle-ci devait intervenir le 1er janvier 2016, mais la publication du texte de loi dans le Journal officiel a finalement été repoussée de trois mois par le ministère de l’Écologie. Ségolène Royal en a donné la raison au Journal du Dimanche : c’est la Commission européenne qui a demandé des éclaircissements sur le décret.
Trois mois, ce n’est sans doute pas grand chose quand on considère l’enjeu environnemental. Toutefois, certains ne manqueront pas de pointer l’inconsistance des actes après les belles paroles de la COP 21 durant laquelle une bonne partie du monde s’est mis d’accord pour lutter plus efficacement contre le réchauffement climatique.