cc/flickr/ Thawt Hawthje
Le groupe spécialisé dans la construction d’infrastructures énergétiques a en effet gagné un appel d’offre pour la construction du nouveau gazoduc de GazProm qui devrait transporter la production gazière de la Russie à la Bulgarie en évitant le territoire Ukrainien. Pour ce faire, le projet prévoit de faire passer le nouveau gazoduc sous la Mer Noire.
Le projet, pour lequel une nouvelle société, SouthStream, a été créée, devrait permettre de relier la Russie, et surtout la Sibérie où est extrait le gaz, à l’Europe. Le nouveau gazoduc devrait en effet se rattacher au réseau européen en Autriche, dernier pays traversé par l’œuvre gigantesque pour laquelle GazProm a prévu un investissement de 10 milliards d’euros.
La société SouthStream est contrôlée en majorité par les russes de GazProm (50% du capital) mais également par l’italienne Eni (20%) qui contrôle l’entreprise Saipem, Edf (15%) et les allemands de Wintershall (15%). A part la société allemande, les autres sont des groupes publics ce qui montre que malgré une crise en Crimée qui fait augmenter les tensions entre Europe et Russie, en affaires la politique compte peu.
D’autant plus qu’il reste une bonne partie du budget prévu pour le nouveau gazoduc à assigner. Saipem n’a en effet gagné que l’appel d’offres pour un premier tronçon de l’infrastructure. Un contrat de 2 milliards d’euros. Une bonne nouvelle pour la société qui a traversé une crise après la mise en examen de son ancien administrateur délégué, Pietro Tasi, pour un cas de corruption internationale dans certains contrats algériens.
Le projet, pour lequel une nouvelle société, SouthStream, a été créée, devrait permettre de relier la Russie, et surtout la Sibérie où est extrait le gaz, à l’Europe. Le nouveau gazoduc devrait en effet se rattacher au réseau européen en Autriche, dernier pays traversé par l’œuvre gigantesque pour laquelle GazProm a prévu un investissement de 10 milliards d’euros.
La société SouthStream est contrôlée en majorité par les russes de GazProm (50% du capital) mais également par l’italienne Eni (20%) qui contrôle l’entreprise Saipem, Edf (15%) et les allemands de Wintershall (15%). A part la société allemande, les autres sont des groupes publics ce qui montre que malgré une crise en Crimée qui fait augmenter les tensions entre Europe et Russie, en affaires la politique compte peu.
D’autant plus qu’il reste une bonne partie du budget prévu pour le nouveau gazoduc à assigner. Saipem n’a en effet gagné que l’appel d’offres pour un premier tronçon de l’infrastructure. Un contrat de 2 milliards d’euros. Une bonne nouvelle pour la société qui a traversé une crise après la mise en examen de son ancien administrateur délégué, Pietro Tasi, pour un cas de corruption internationale dans certains contrats algériens.