Ford, installé dans cette ville très proche de Bordeaux depuis 1972, va donc quitter les lieux sur un plan social. L’entreprise américaine a refusé une nouvelle fois la proposition de Punch Powerglide, le seul repreneur qui avait manifesté de l’intérêt pour l’usine. L’offre n’avait rien de formidable, puisque Punch ne s’engageait que sur la moitié des emplois, et sans promesse d’un carnet de commandes suffisant pour faire tourner la ligne de production. Malgré tout, les syndicats, les élus locaux et le ministère de l’Économie ont fait pression sur Ford. Sans succès.
« Nous sommes conscients des conséquences de la décision de l'arrêt de production pour nos salariés, leurs familles et pour la communauté locale », a convenu Ford, qui a mis en place un plan social « complet » avec des plans de reclassement et de cessation anticipée d’activité. D’autres mesures pour aider les salariés dans leur recherche d’emploi, de formations ou dans leurs projets de création d’entreprises vont aussi être proposées. Enfin, Ford s’engage dans un « vaste » plan de réindustrialisation pour réduire l’impact de la fermeture sur la collectivité locale.
Bruno Le Maire s’est beaucoup investi dans ce dossier ; il a même évoqué à un moment la nationalisation de l’entreprise. Il regrette que Ford n’ait pas accepté l’offre de reprise de Punch et « que la poste soit restée fermée ». Le ministre de l’Économie juge « indigne » le comportement du constructeur automobile, et qu’il allait se montrer très vigilant sur le plan social ainsi que sur les garanties concernant la dépollution du site.
« Nous sommes conscients des conséquences de la décision de l'arrêt de production pour nos salariés, leurs familles et pour la communauté locale », a convenu Ford, qui a mis en place un plan social « complet » avec des plans de reclassement et de cessation anticipée d’activité. D’autres mesures pour aider les salariés dans leur recherche d’emploi, de formations ou dans leurs projets de création d’entreprises vont aussi être proposées. Enfin, Ford s’engage dans un « vaste » plan de réindustrialisation pour réduire l’impact de la fermeture sur la collectivité locale.
Bruno Le Maire s’est beaucoup investi dans ce dossier ; il a même évoqué à un moment la nationalisation de l’entreprise. Il regrette que Ford n’ait pas accepté l’offre de reprise de Punch et « que la poste soit restée fermée ». Le ministre de l’Économie juge « indigne » le comportement du constructeur automobile, et qu’il allait se montrer très vigilant sur le plan social ainsi que sur les garanties concernant la dépollution du site.