Mais ce n’est pas une bonne idée, soutient Villeroy de Galhau, le gouverneur de la Banque de France dans un entretien pour Les Echos. Il met en garde contre « l’illusion » d’une relance budgétaire pour aider à accélérer la cadence de la croissance. « La France ne sera légitime pour demander aux Allemands une relance que si elle-même est crédible sur l'accélération de ses réformes et sur ses engagements budgétaires », explique-t-il.
Pour le gouverneur de l’institution, la France ne sera écouté en Europe que « si on la croit ». Et cela passe par le respect des engagements d’un déficit public sous les 3% l’année prochaine. Le gouvernement s’est engagé à atteindre 2,7% de déficit pour 2017, mais les estimations de la Banque de France annoncent plutôt un chiffre de 3,1%.
« Revenir sous les 3% supposerait un effort d'économies de 4 milliards d'euros soit 0,3% des dépenses publiques : c'est accessible! Mais personne ne devrait créer d'illusion dans le débat électoral: l'accélération de la croissance française ne peut pas venir d'une relance budgétaire », indique Villeroy de Galhau. Un effort à portée de main, mais les candidats — et les votants — l’entendront-ils ?
Pour le gouverneur de l’institution, la France ne sera écouté en Europe que « si on la croit ». Et cela passe par le respect des engagements d’un déficit public sous les 3% l’année prochaine. Le gouvernement s’est engagé à atteindre 2,7% de déficit pour 2017, mais les estimations de la Banque de France annoncent plutôt un chiffre de 3,1%.
« Revenir sous les 3% supposerait un effort d'économies de 4 milliards d'euros soit 0,3% des dépenses publiques : c'est accessible! Mais personne ne devrait créer d'illusion dans le débat électoral: l'accélération de la croissance française ne peut pas venir d'une relance budgétaire », indique Villeroy de Galhau. Un effort à portée de main, mais les candidats — et les votants — l’entendront-ils ?