Près de 7% de croissance !
L'économie française tourne à plein régime. Dans sa dernière enquête mensuelle de conjoncture, la Banque de France a en effet relevé une activité supérieure de trois quarts de point à son niveau d'avant la crise sanitaire. Les carnets de commandes sont pleins et même supérieurs à leur moyenne historique, selon les chefs d'entreprise. Par conséquent, l'institution relève encore son estimation de croissance pour 2021.
Après avoir annoncé 5,8% et relevé une première fois sa prévision à 6,3% au mois de septembre, la Banque de France planche désormais sur une hypothèse à 6,75% pour l'ensemble de l'année, avec une estimation de 0,75% supérieure pour le quatrième trimestre. Un chiffre à comparer à la récession historique de -8% enregistrée l'an dernier.
Après avoir annoncé 5,8% et relevé une première fois sa prévision à 6,3% au mois de septembre, la Banque de France planche désormais sur une hypothèse à 6,75% pour l'ensemble de l'année, avec une estimation de 0,75% supérieure pour le quatrième trimestre. Un chiffre à comparer à la récession historique de -8% enregistrée l'an dernier.
Un taux de chômage au plus bas
Cette progression du PIB de 6,75% est supérieure aux estimations de l'Insee, qui table sur une croissance de 6,25%, qui est aussi celle du gouvernement. Bruno Le Maire a toutefois laissé entendre qu'elle pourrait être supérieure. L'Insee a aussi indiqué que la croissance pourrait s'établir à au moins 6,6% si l'activité ne se contractait pas au dernier trimestre. A priori, le danger semble écarté mais la prudence demeure.
L'Insee a également observé une baisse du taux du chômage qui devrait descendre à 7,6% d'ici la fin de l'année. Du jamais vu en 13 ans, en grande partie grâce aux mesures d'urgence qui ont « amorti l'onde de choc » de la crise sanitaire sur le marché du travail. Avec ce soutien massif des pouvoirs publics, « l'emploi salarié, l'investissement des entreprises en France ont dépassé leur niveau d'avant crise à la fin du second trimestre ».
L'Insee a également observé une baisse du taux du chômage qui devrait descendre à 7,6% d'ici la fin de l'année. Du jamais vu en 13 ans, en grande partie grâce aux mesures d'urgence qui ont « amorti l'onde de choc » de la crise sanitaire sur le marché du travail. Avec ce soutien massif des pouvoirs publics, « l'emploi salarié, l'investissement des entreprises en France ont dépassé leur niveau d'avant crise à la fin du second trimestre ».