Cette prévision est supérieure de 0,2 point à l'estimation précédente de la Banque de France. François Villeroy de Galhau, le gouverneur de l'institution, indique qu'il s'agit là d'une « vraie reprise » qui reste toutefois modérée. Il souligne surtout qu'il s'agit là d'une chance à saisir pour que « la France rattrape enfin ses retards ». Pour aller encore plus loin et bénéficier de cette reprise porteuse, le pays doit se réformer en profondeur, estime-t-il.
Cela passe par des réformes de fond qui permettront de crever le plancher des 9% de chômage structurel en dessous duquel il est impossible de revenir ou presque si rien ne devait changer. La réforme, c'est aussi ce qui permettra à la croissance « potentielle » de la France de dépasser les 1% sur le moyen terme. Le message devrait être écouté d'une oreille attentive du côté du gouvernement, qui n'a pas caché son intention de réformer le pays et d'aller vite.
Le gouverneur de la Banque de France identifie en particulier deux secteurs où des réformes doivent être « osées » : le marché du travail le contrôle des dépenses publiques. Le gouvernement devrait ainsi économiser 60 milliards d'euros sur les cinq prochaines années pour ramener le poids des dépenses publiques à 52% du PIB en 2022 (elles pèsent actuellement 56%). Il en va d cela souveraineté du pays, mais aussi de sa crédibilité et de sa compétitivité.
Cela passe par des réformes de fond qui permettront de crever le plancher des 9% de chômage structurel en dessous duquel il est impossible de revenir ou presque si rien ne devait changer. La réforme, c'est aussi ce qui permettra à la croissance « potentielle » de la France de dépasser les 1% sur le moyen terme. Le message devrait être écouté d'une oreille attentive du côté du gouvernement, qui n'a pas caché son intention de réformer le pays et d'aller vite.
Le gouverneur de la Banque de France identifie en particulier deux secteurs où des réformes doivent être « osées » : le marché du travail le contrôle des dépenses publiques. Le gouvernement devrait ainsi économiser 60 milliards d'euros sur les cinq prochaines années pour ramener le poids des dépenses publiques à 52% du PIB en 2022 (elles pèsent actuellement 56%). Il en va d cela souveraineté du pays, mais aussi de sa crédibilité et de sa compétitivité.