La centrale a fait exploser le front syndical en annonçant sa volonté de continuer le mouvement contre la réforme ferroviaire. En revanche, les dates n'ont pas été révélées : selon Laurent Brun, secrétaire générale de la CGT Cheminots, "les dates seront dévoilées au fur et à mesure de l'avancée ou non des négociations". Le syndicat prévoit des journées de grève "en juillet et en août", calées sur les départs en vacances, mais "pas exclusivement et majoritairement". La vigilance sera donc de mise pour les usagers qui n'en ont donc pas terminé avec les perturbations.
La CGT sera rejointe dans cette aventure par SUD Rail. Les deux syndicats pèsent pour plus de 50% des voix aux dernières élections professionnelles à la SNCF. Il faut donc craindre des blocages et des arrêts de travail durant l'été. La SNCF et l'Unsa, les deux organisations réformistes, ont annoncé de leur côté qu'elles iraient jusqu'au bout de la période de grève perlée, donc jusqu'au 28 juin, mais pas au delà. "La CFDT ne perturbera pas le départ en vacances des Français", a rassuré Laurent Berger, le secrétaire général du syndicat.
Il estime qu'en faisant grève depuis le début du mois d'avril, la CFDT a pu imposer son point de vue et obtenir des "avancées concrètes". Laurent Berger veut désormais se concentrer sur le "pacte d'entreprise" à construire avec la direction de la SNCF et l'État, alors que la concurrence va s'ouvrir dans les prochaines années et que le recrutement au statut de cheminot s'éteindra en 2020.
La CGT sera rejointe dans cette aventure par SUD Rail. Les deux syndicats pèsent pour plus de 50% des voix aux dernières élections professionnelles à la SNCF. Il faut donc craindre des blocages et des arrêts de travail durant l'été. La SNCF et l'Unsa, les deux organisations réformistes, ont annoncé de leur côté qu'elles iraient jusqu'au bout de la période de grève perlée, donc jusqu'au 28 juin, mais pas au delà. "La CFDT ne perturbera pas le départ en vacances des Français", a rassuré Laurent Berger, le secrétaire général du syndicat.
Il estime qu'en faisant grève depuis le début du mois d'avril, la CFDT a pu imposer son point de vue et obtenir des "avancées concrètes". Laurent Berger veut désormais se concentrer sur le "pacte d'entreprise" à construire avec la direction de la SNCF et l'État, alors que la concurrence va s'ouvrir dans les prochaines années et que le recrutement au statut de cheminot s'éteindra en 2020.