La Chine s’ouvre aux banques privées, 5 nouveaux établissements devraient naître en 2014




Le 7 Janvier 2014, par

La Chine, dans sa volonté de s’ouvrir de plus en plus aux étrangers, va lancer une réforme importante de son secteur bancaire en autorisant la création de nouvelles banques privées. Un projet test qui se fera sous le contrôle de la Banque Centrale et des autorités bancaires et qui permettra de réduire un fléau économique qui frappe le pays : le « shadow-banking ».


cc/flickr/eiressulapivad
Cela fait quelques années que la Chine a émis la possibilité d’ouvrir le secteur bancaire à de nouveaux établissements, un secteur pourtant extrêmement contrôlé et très réglementé. Mais il y a un problème qui prend de plus en plus d’ampleur en Chine : le « shadow-banking ».

En effet, à cause d’un secteur bancaire très dur avec lequel il est difficile de négocier, de plus en plus d’établissements non-bancaires prennent en charge les demandes de crédits d’une population en pleine expansion et dont la volonté de consommation est en pleine croissance. Mais cela entraîne un accroissement des dettes des chinois puisque les établissements ne sont pas soumis au contrôle des autorités bancaires, notamment au niveau des taux d’intérêts.

Les autorités, conscientes du problème et craignant une spéculation de plus en plus importante, ont déjà demandé à l’Etat de mieux contrôler ces établissements sans pour autant en condamner l’émergence.

« L’émergence des banques de l’Ombre (Shadow Banks) est un résultat inévitable du développement et de l’innovation financière » peut-on lire sur le document. Et s’il est critiqué, le Shadow-banking reste une part importante et bénéfique pour l’économie croissante chinoise.

C’est donc afin de réduire l’importance de ce phénomène, et par là en reprendre le contrôle, que la Chine a annoncé que quelques 5 nouveaux établissements bancaires financés par des capitaux privés devraient voir le jour dans le pays. La réglementation restera néanmoins très stricte dans le domaine.

L’autorité de régulation bancaire chinoise serait également en train d’étudier la possibilité de baisser le seuil minimum nécessaire pour que les banques étrangères puissent investir dans l’industrie chinoise, mais cela ne reste qu’un projet à l’heure actuelle.


Après son diplôme de Master en Philosophie du Langage, Paolo Garoscio a décidé de se tourner… En savoir plus sur cet auteur