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La forteresse de la stabilité des taux est ébréchée de toutes parts. Plusieurs gouverneurs appellent désormais à une hausse des taux directeurs, qui oscillent actuellement entre 0% et 0,25%. Le marché n'a d'ailleurs pas attendu pour durcir l'accès au crédit : les banques ont intégré l'augmentation des taux de l'équivalent de trois quarts de point.
Jusqu'à présent, la Fed jouait la montre, invoquant une situation économique internationale compliquée, avec l'atterrissage de la croissance en Chine dont l'impact n'a pas fini de se faire sentir. L'inflation américaine, toujours trop faible, ne pousse pas non plus la Fed à rehausser ses taux.
Mais le statu-quo n'est désormais plus tenable, d'après de nombreux observateurs, et le consensus au sein même de la Fed n'existe plus. Cette hausse des taux directeurs devrait donc intervenir dans deux mois, même si comme on l'a vu, le marché en a déjà tenu compte ; l'impact devrait donc être limité.
Jusqu'à présent, la Fed jouait la montre, invoquant une situation économique internationale compliquée, avec l'atterrissage de la croissance en Chine dont l'impact n'a pas fini de se faire sentir. L'inflation américaine, toujours trop faible, ne pousse pas non plus la Fed à rehausser ses taux.
Mais le statu-quo n'est désormais plus tenable, d'après de nombreux observateurs, et le consensus au sein même de la Fed n'existe plus. Cette hausse des taux directeurs devrait donc intervenir dans deux mois, même si comme on l'a vu, le marché en a déjà tenu compte ; l'impact devrait donc être limité.