Des cuves remplies à plus de 99%
La Commission de régulation de l'énergie (CRE) a annoncé que la campagne de stockage du gaz pour l'hiver 2022/2023 se terminait avec des cuves remplies à plus de 99%. Selon l'Agregated Gas Storage Inventory (AGSI), les deux principaux gestionnaires français que sont Storengy et Teréga avaient atteint des niveaux de respectivement 93,7% et 100%. Habituellement, ces fournisseurs doivent avoir stocké les deux tiers de leurs capacités avant le 1er novembre.
Mais la situation est bien différente aujourd'hui, avec la Russie qui menace de couper le robinet de son gaz. C'est la raison pour laquelle tous les pays européens ont accéléré les campagnes de stockage du gaz. Pour ce qui concerne la France, « les fournisseurs ont déjà constitué près de 130 TWh de réserves de gaz, un niveau supérieur à la moyenne des dernières années », explique la CRE.
Mais la situation est bien différente aujourd'hui, avec la Russie qui menace de couper le robinet de son gaz. C'est la raison pour laquelle tous les pays européens ont accéléré les campagnes de stockage du gaz. Pour ce qui concerne la France, « les fournisseurs ont déjà constitué près de 130 TWh de réserves de gaz, un niveau supérieur à la moyenne des dernières années », explique la CRE.
Il est crucial de faire des économies
Selon le régulateur, ces capacités représentent deux tiers de la consommation hivernale des particuliers et des PME. Pour autant, ça ne sera pas suffisant pour passer un hiver serein. L'Agence internationale de l'énergie a ainsi indiqué que les économies sur le gaz restaient « cruciales » cet hiver. Selon l'institution, les stockages seraient remplis à moins de 20% en février prochain si la Russie cessait complètement de fournir du gaz et si le niveau d'approvisionnement en GNL était élevé.
En cas d'approvisionnement GNL faible, les stockages ne seraient plus dès lors que de 5% en février, alors que les risques d'une vague de froid tardive existent. La possibilité d'une pénurie existe donc, et c'est pourquoi réaliser des économies d'énergie cet hiver est si important : il faut « maintenir les stocks à des niveaux adéquats jusqu'à la fin de la saison de chauffage », prévient l'Agence.
En cas d'approvisionnement GNL faible, les stockages ne seraient plus dès lors que de 5% en février, alors que les risques d'une vague de froid tardive existent. La possibilité d'une pénurie existe donc, et c'est pourquoi réaliser des économies d'énergie cet hiver est si important : il faut « maintenir les stocks à des niveaux adéquats jusqu'à la fin de la saison de chauffage », prévient l'Agence.