La France redevient donc la cinquième puissance économique mondiale, une place que l'Hexagone avait laissé à son voisin anglais en 2014. La raison de ce gain, qui flattera les esprits les plus chauvins, ne tient pas vraiment à l'embellie de l'activité économique hexagonale, mais plutôt à la faiblesse de la livre sterling.
Theresa May, la Première ministre britannique, a en effet annoncé cette semaine son intention d'activer l'article 50 du traité de Lisbonne avant la fin du mois de mars prochain. C'est le signal attendu par l'Union européenne, synonyme du lancement des négociations pour la sortie effective de la Grande-Bretagne de l'UE. À l'occasion de cette annonce, Theresa May a aussi laissé penser que le Brexit serait « dur », c'est à dire que le pays n'a pas l'intention de faire de compromis pour conserver l'accès au marché commun.
Les places financières ont mal pris la chose, car privée de la possibilité de commercer sans frontière avec l'Union, l'économie britannique va perdre de sa compétitivité. La livre sterling a donc beaucoup perdu face à l'euro et au dollar. Cette pression sur le marché des changes entraîne un recul du PIB du pays : celui de la France est donc passé devant et l'Hexagone retrouve donc sa cinquième place.
Theresa May, la Première ministre britannique, a en effet annoncé cette semaine son intention d'activer l'article 50 du traité de Lisbonne avant la fin du mois de mars prochain. C'est le signal attendu par l'Union européenne, synonyme du lancement des négociations pour la sortie effective de la Grande-Bretagne de l'UE. À l'occasion de cette annonce, Theresa May a aussi laissé penser que le Brexit serait « dur », c'est à dire que le pays n'a pas l'intention de faire de compromis pour conserver l'accès au marché commun.
Les places financières ont mal pris la chose, car privée de la possibilité de commercer sans frontière avec l'Union, l'économie britannique va perdre de sa compétitivité. La livre sterling a donc beaucoup perdu face à l'euro et au dollar. Cette pression sur le marché des changes entraîne un recul du PIB du pays : celui de la France est donc passé devant et l'Hexagone retrouve donc sa cinquième place.