La récession écartée pour 2023, à moins d'un nouveau choc
La guerre en Ukraine en début d'année a accéléré l'inflation et poussé les prix de l'énergie à flamber. Les consommateurs ont subi un resserrement très net du pouvoir d'achat, tandis que les ménages comme les entreprises subissent la hausse des taux de la Banque centrale européenne : le crédit pour acheter un logement ou de l'équipement est plus difficile à obtenir. Malgré ce tableau peu emballant, François Villeroy de Galhau veut faire preuve de volontarisme.
« Il n'y a pas eu de crash », a assuré le gouverneur de la Banque de France au micro de RMC. Il ajoute toutefois : « il y a encore beaucoup d'incertitudes ». La guerre en Ukraine a indéniablement été une mauvaise nouvelle pour l'économie bien sûr, mais cette dernière a mieux résisté que prévu. La France et l'ensemble de l'Union européenne ont échappé au pire et ça n'a pas été le crash annoncé.
« Il n'y a pas eu de crash », a assuré le gouverneur de la Banque de France au micro de RMC. Il ajoute toutefois : « il y a encore beaucoup d'incertitudes ». La guerre en Ukraine a indéniablement été une mauvaise nouvelle pour l'économie bien sûr, mais cette dernière a mieux résisté que prévu. La France et l'ensemble de l'Union européenne ont échappé au pire et ça n'a pas été le crash annoncé.
Résilience des économies française et européenne
En 2022, la croissance française sera de 2,6%, « ce n'est pas si mal » selon lui. Une croissance qui sera beaucoup plus faible l'année prochaine, mais la France pourrait échapper à la récession. Il ne peut cependant pas « complètement l'exclure » en raison des incertitudes qui pèsent sur l'économie. Mais « si récession il devait y avoir, elle serait temporaire et limitée », explique-t-il.
Malgré les vents contraires, François Villeroy de Galhau ne prévoit pas non plus d'« écroulement de l'économie », que ce soit pour la France ou pour l'Union européenne. Une prédiction assortie d'un avertissement : il ne faudra pas de nouveau choc comme celui de l'invasion russe en Ukraine. « 2022 a été une année de résilience, 2023 sera celle d'un ralentissement, mais 2024 sera celle de la reprise », selon lui.
Malgré les vents contraires, François Villeroy de Galhau ne prévoit pas non plus d'« écroulement de l'économie », que ce soit pour la France ou pour l'Union européenne. Une prédiction assortie d'un avertissement : il ne faudra pas de nouveau choc comme celui de l'invasion russe en Ukraine. « 2022 a été une année de résilience, 2023 sera celle d'un ralentissement, mais 2024 sera celle de la reprise », selon lui.