La France toujours championne de la pression fiscale et sociale




Le 18 Juillet 2019, par Anton Kunin

La pression fiscale et sociale a certes diminué en France, passant de 56,73% en 2018 à 54,73% en 2019. Toujours est-il que sur chaque euro de gagné, les Français en reversent autant à l’État sous forme d’impôts et cotisations, a calculé l’Institut économique Molinari.


En 2019, le « jour de libération fiscale et sociale » tombe 8 jours plus tôt en France

Au sein de l’Union européenne, la France reste la championne de la fiscalité et ce, pour la quatrième année consécutive, annonce l’Institut économique Molinari. Avant de disposer de 100 euros de pouvoir d’achat réel, le salarié moyen doit faire face à 121 euros de charges et d’impôts. Et ce, même si le poids des prélèvements obligatoires dans la masse salariale a quelque peu diminué, passant de 56,73% en 2018 à 54,73% en 2019, résultat de la mise en œuvre des baisses des charges patronales et salariales promises par Emmanuel Macron lors de la campagne présidentielle de 2017.

Résultat de cette baisse des prélèvements obligatoires, le « jour de libération fiscale et sociale », date symbolique calculée chaque année par l’Institut économique Molinari, tombe cette année le 19 juillet en France, soit 8 jours plus tôt qu’en 2018.

Sur les 28 pays de l’UE, seuls 6 ont un taux de prélèvements obligatoires supérieur à 50%

Avec son taux de prélèvements obligatoires de 54,73%, la France continue donc à faire partie du « club » des six pays où plus de la moitié des revenus liés au travail sont prélevés au titre des impôts et charges. Les cinq autres pays sont l’Autriche, la Belgique, la Grèce, l’Italie et l’Allemagne.

Avant de disposer de 100 euros de pouvoir d’achat réel, le salarié moyen doit céder 121 euros en prélèvements obligatoires en France et en Autriche, 116 euros en Belgique, 109 euros en Grèce, 107 euros en Italie en 104 euros en Allemagne… mais seulement 36 euros à Chypre, 41 euros à Malte et 46 euros en Irlande.