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Ainsi, le produit intérieur brut de la Grèce devrait plonger de 2,3% cette année, et 1,3% l’année prochaine. L’an dernier, Athènes sortait pourtant d’une période de récession qui avait duré six années. Ce recul important du PIB sont une des conséquences du plan d’aide laborieusement signé entre la Grèce et les créanciers européens, au terme d’une rocambolesque séquence au cours de laquelle les Grecs se sont prononcés contre l’austérité…
En échange des 85 milliards d’euros sur trois ans qu’Athènes va recevoir, la Grèce va pourtant devoir se serrer encore plus la ceinture, si cela est encore possible. Réformes structurelles profondes, hausse des impôts et de la TVA, réduction importante des dépenses… Rien ne sera épargné pour pousser le pays à résorber sa dette. Athènes devrait aussi mettre en place des mesures pour relancer une économie étouffée par la rigueur.
Si ces mesures aboutissent, alors la lumière au bout du tunnel pourrait surgir en 2017 avec une croissance prévue de 2,7%, puis 3,1% l’année suivante. Mais en attendant l’embellie, il va falloir continuer à manger de la vache enragée dans un pays dont la dette pèse 320 milliards d’euros, soit 170% du PIB.
En échange des 85 milliards d’euros sur trois ans qu’Athènes va recevoir, la Grèce va pourtant devoir se serrer encore plus la ceinture, si cela est encore possible. Réformes structurelles profondes, hausse des impôts et de la TVA, réduction importante des dépenses… Rien ne sera épargné pour pousser le pays à résorber sa dette. Athènes devrait aussi mettre en place des mesures pour relancer une économie étouffée par la rigueur.
Si ces mesures aboutissent, alors la lumière au bout du tunnel pourrait surgir en 2017 avec une croissance prévue de 2,7%, puis 3,1% l’année suivante. Mais en attendant l’embellie, il va falloir continuer à manger de la vache enragée dans un pays dont la dette pèse 320 milliards d’euros, soit 170% du PIB.