2,2 milliards d'euros en bénéfice net pour la SNCF
Le chiffre étonne par sa grandeur : Le Parisien a révélé que la SNCF aurait engrangé un bénéfice net de 2,2 milliards d'euros en 2022. Bien plus que le précédent bénéfice record qui remonte à 2017 (1,5 milliard) ! L'entreprise n'a pas voulu confirmer, renvoyant au mois de février l'annonce des résultats pour l'année qui touche à sa fin. Néanmoins, le chiffre aurait circulé en interne avant qu'il ne soit publié par le quotidien…
Et ce bénéfice pourrait même être encore plus élevé, sachant qu'il ne prend pas en compte la vente d'Akiem, une filiale de la SNCF, à la Caisse de dépôt du Québec. Plusieurs centaines de millions d'euros pourraient ainsi s'ajouter aux profits attendus.
Et ce bénéfice pourrait même être encore plus élevé, sachant qu'il ne prend pas en compte la vente d'Akiem, une filiale de la SNCF, à la Caisse de dépôt du Québec. Plusieurs centaines de millions d'euros pourraient ainsi s'ajouter aux profits attendus.
Revendications sociales
Cette révélation tombe au plus mauvais moment pour la SNCF, aux prises avec un mouvement social inédit qui a provoqué de fortes perturbations durant le week-end de Noël. Les contrôleurs à l'origine de cette grève ont renoncé au mouvement pour le week-end du Nouvel An. Mais il va sans dire que ce bénéfice net très élevé pourrait relancer les revendications sociales pour une hausse des salaires, alors que l'inflation continue de réduire le pouvoir d'achat.
Les cheminots pourraient en effet demander leur part de ces bénéfices, alors que les syndicats estiment que c'est grâce à la productivité des agents que l'entreprise a réalisé cette performance. Néanmoins, le partage des bons résultats risque d'être limité : une bonne partie de cet argent, environ 60% (1,3 milliard), devrait être investi dans la modernisation du réseau ferroviaire. Et puis il ne faut pas oublier la facture d'électricité qui va être multipliée par trois en 2023.
Les cheminots pourraient en effet demander leur part de ces bénéfices, alors que les syndicats estiment que c'est grâce à la productivité des agents que l'entreprise a réalisé cette performance. Néanmoins, le partage des bons résultats risque d'être limité : une bonne partie de cet argent, environ 60% (1,3 milliard), devrait être investi dans la modernisation du réseau ferroviaire. Et puis il ne faut pas oublier la facture d'électricité qui va être multipliée par trois en 2023.