Prix bloqué pendant quatre mois
Dans les magasins E.Leclerc, la baguette sera vendue entre 23 et 29 centimes d'euro pendant au moins quatre mois. C'est un moyen de défendre le pouvoir d'achat, a annoncé Michel-Édouard Leclerc, le patron de l'enseigne, alors que l'inflation frappe dur au portefeuille des consommateurs. Pour le dirigeant, il s'agit de marquer le coup alors que la baguette est un produit phare « marqueur de l'inflation », comme il l'a expliqué sur BFM TV.
Reste que l'opération n'est pas du tout au goût de la filière. Ces prix sont « volontairement destructeurs de valeurs », dénonce le syndicat agricole FNSEA. Les cours des céréales, et par conséquent de la farine, sont actuellement très élevés, sans oublier les coûts de production qui progressent fortement, rappelle l'organisation. En moyenne, le prix de la baguette en France est de 0,90 euro, d'après l'Insee.
Reste que l'opération n'est pas du tout au goût de la filière. Ces prix sont « volontairement destructeurs de valeurs », dénonce le syndicat agricole FNSEA. Les cours des céréales, et par conséquent de la farine, sont actuellement très élevés, sans oublier les coûts de production qui progressent fortement, rappelle l'organisation. En moyenne, le prix de la baguette en France est de 0,90 euro, d'après l'Insee.
Vente à perte
Au micro de RMC, la présidente de la FNSEA, Christiane Lambert, ne mâche pas ses mots : Michel-Édouard Leclerc fait « de la démagogie et du populisme, comme il en a l'habitude ». Le dirigeant « vend à perte, écrase le travail de ses propres salariés, méprise les boulangers qui se lèvent à 3 heures ou 4 heures du matin chaque nuit pour faire du bon pain et donne un très mauvais signal de destruction de valeur ».
L'opération est lancée alors que les négociations ont actuellement lieu entre la filière et le gouvernement pour une rémunération plus juste des agriculteurs. Michel-Édouard Leclerc pointe du doigt les fournisseurs de farine, qui ont beaucoup invoqué la hausse du prix du blé pour demander des augmentations « considérables ».
L'opération est lancée alors que les négociations ont actuellement lieu entre la filière et le gouvernement pour une rémunération plus juste des agriculteurs. Michel-Édouard Leclerc pointe du doigt les fournisseurs de farine, qui ont beaucoup invoqué la hausse du prix du blé pour demander des augmentations « considérables ».