La cantine à 1 euro débutera fin avril




Le 8 Avril 2019, par La Rédaction

Plusieurs mesures pour lutter contre la pauvreté ont été annoncées ce dimanche par Christelle Dubos, la secrétaire d’État auprès de la ministre de la Santé.


Le dispositif phare concerne les cantines scolaires : le repas à 1 euro. Pour les communes qui acceptent de s’engager en la matière, elles recevront une aide de l’État de « 2 euros par repas, sachant qu'il coûte en moyenne 4,50 euros. Ça concernera jusqu'à 10 000 communes », a expliqué Christelle Dubos au Journal du Dimanche. La mesure, qui aurait dû être lancée dès ce vendredi, attendra finalement la fin du mois d’avril. Cette mesure s’inscrit dans le cadre du plan Pauvreté dont Emmanuel Macron avait dévoilé les grandes lignes en septembre dernier.

Autre dispositif déjà annoncé mais qui va être mis en œuvre prochainement : les petits-déjeuners gratuits dans les écoles. « le 17 avril, avec Jean-Michel Blanquer [le ministre de l’Éducation nationale], nous annoncerons leur mise en place dans huit académies test : Amiens, Toulouse, Montpellier, etc. Puis, en septembre, sur tout le territoire ». Christelle Dubos déplore que dans les zones défavorisées, « un enfant sur dix arrive en classe le ventre vide. Il n'a donc pas les mêmes chances d'apprentissage qu'un camarade qui a le ventre plein. Mettre en place le petit déjeuner à l'école, c'est une mesure de bon sens qui s'attaque aux racines des inégalités ».

Le plan Pauvreté, doté d’une enveloppe de 8,5 milliards d’euros, contient aussi le revenu universel d’activité (RUA), qui fusionne un maximum de prestations sous la responsabilité de l’État. Une concertation sera organisée en mai pour déterminer quelles allocations doivent rentrer dans ce RUA : « faut-il intégrer au RUA l'allocation spécifique de solidarité, l'allocation adulte handicapé, le minimum vieillesse, un dispositif pour les moins de 25 ans ? », demande la secrétaire d’État.


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