La charte de la mairie de Paris pour réguler les trottinettes électriques




Le 14 Mai 2019, par Aurélien Delacroix

Les trottinettes électriques et autres véhicules de mobilité personnelle ont le vent en poupe dans les rues de Paris et des grandes villes françaises. Ils sont aussi à l’origine d’accidents et de malveillance…


La Mairie de Paris a regroupé ce lundi 13 mai la plupart des opérateurs autour d’une charte de « bonne conduite ». Première obligation que les opérateurs devront respecter : leurs trottinettes seront remises dans des emplacements « dûment spécifiés et répertoriés », qui ne « gênent en aucun cas la circulation des piétons ». Les utilisateurs, une fois leur trajet terminé, veilleront à éviter toute gêne pouvant être causée sur les trottoirs. Depuis novembre dernier, il est interdit de circuler sur les trottoirs parisiens avec ces véhicules. Mais tous les clients de ces services de trottinettes en libre service ne respectent pas forcément les règlements.

La mairie de Paris estime qu’il circulera 40 000 véhicules du même genre d’ici la fin de cette année, contre 15 000 actuellement. Les responsables veulent limiter autant que possible les risques d’accidents qui se posent aux piétons lorsque ces trottinettes circulent de manière anarchique. Les opérateurs signataires de la charte devront également mettre gracieusement à disposition de la mairie les données sur le déploiement et l’usage de leur service. La ville veut mieux connaitre les flux afin d’optimiser les espaces de stationnements. Autre mesure, la vigilance quant au recyclage des véhicules, et à l’utilisation d’énergie verte pour l’approvisionnement électrique.

La mairie de Paris invite également les Parisiens à prévenir lorsque des trottinettes gênent le passage. Une application mobile va leur être proposée pour aider les signalements. L’opérateur aura ensuite douze heures pour intervenir une fois que la ou les trottinettes auront été signalées. Si rien n’est fait, l’entreprise devra rembourser la collectivité. 


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